Pour avoir logé les présumés agresseurs de Marie-Catherine Euphrasie Ntsame Ovono sans autorisation, la ministre déléguée chargée de la Prévoyance sociale a récemment enjoint les habitants valides du terrain réservé aux handicapés de lever le camp sous quinzaine.

Marie-Françoise Dikoumba, fâchée avec les handicapés de Nkembo ? © Gabonreview

Marie-Françoise Dikoumba, fâchée avec les handicapés de Nkembo ? © Gabonreview

 

La décision, notifiée aux intéressés au cours d’une réunion organisée le 10 juin dernier, à la quelle prenaient part le maire du 2e arrondissement de Libreville, le commissaire de police de la circonscription et le président de la Fédération nationale des associations des personnes handicapées, a diversement été appréciée. Et pour cause : la ministre déléguée à la Prévoyance sociale sonnait là, la fin d’une époque pour de nombreux individus vivant dans l’espace aménagé à Nkembo au profit des handicapés et leurs familles. Pour Marie-Françoise Dikoumba, il s’agissait de rétablir l’ordre dans cet espace où, en raison d’une absence notoire de contrôle, un curieux désordre s’est installé. Cette situation serait une des causes lointaines de la tentative d’assassinat d’une fillette, Marie-Catherine Euphrasie Ntsame Ovono, le 3 juin dernier, à quelques mètres du domicile de ses parents.

Selon des témoignages, alors que seules les personnes handicapées de nationalité gabonaise sont habilitées à résider sur ce site, au fil du temps, de nouvelles bâtisses y ont été érigées sans qu’aucune autorisation n’ait été préalablement délivrée. Dans ces logis, des locataires ont été installés. Or, à en croire Marie-Françoise Dikoumba, c’est dans l’une de ces maisons que résidaient les présumés agresseurs de la fillette de trois ans, éventrée à vif. Raison pour laquelle, elle a sommé les occupants valides de lever le camp sous quinzaine. Cette affaire n’a pas fini de susciter des remous.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Le Petit Librevillois dit :

    En fait, les premiers a payer pour ce crime ne sont pas les criminels, soit disant « en prison », loges et nourris aux frais du peuple, mais les innocents voisins y compris les parents de la victime qui vont se retrouver dans la rue, sans logement.
    Que faudra t-il pour reveiller ce peuple Gabonais ? Y a t-il une conscience morale dans ce pays ? Y a t-il un sens de l’Indignation et que faut-il pour le faire sursauter ?

  2. Ecriture dit :

    C’est de la pure simple diversion!!! Ce genre de malfra peuvent etre partout et nul part en meme temps, ce n’est pas en coupant les branche d’un arbre qu’on arretera sa pousse. Les vrais commendaires nous le savons tous ce sont les membres du gouvenements et compagnie qui se lient aux individues peu frequentable pour accomplir les basses besognes. Arretez votre hypocrisie!!!

  3. le Blogueur Gabonais dit :

    C’est deja un pas et d’autres restent a faire !

  4. Le Miroir de la petite émergence dit :

    Mais enfin, ces personnes handicapées sont responsables de cette tentatives d’assassinat. Comment ça se fait que l’Etat leur octroie un gite pour les accueillir pour les aider, et sous la barbe de ce dernier, ils érigent des bâtisses pour les mettre en location! L’Etat devrait tirer des leçons après ce drame.

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