Le think tank Freedom House vient de publier son rapport 2021 des libertés publiques et la démocratie. La publication note un recul significatif de la démocratie dans plusieurs pays comme le Gabon, qui cumule un score de 22 sur 100, se classant dans la catégorie des pays dits «non libres».

Avec un score de 22 sur 100 dans le rapport de Freedom House sur les libertés publiques et la démocratie, le Gabon se loge dans la catégorie des pays «non libres». © L’Union

 

Alors que la société civile et les populations crient à une régression des libertés publiques au Gabon, accentuée depuis l’évènement du Covid-19, Freedom House vient de confirmer cette réalité. Dans son rapport 2021 sur les libertés publiques et la démocratie publié le 11 mars, le think tank américain attribue au Gabon un score de 22 sur 100. Soit 3 en «droits politiques» et 19 en «liberté civile». Le pays d’Ali Bongo se loge ainsi dans la catégorie des pays dits «non libres».

«Les restrictions dues au Covid-19 contribuent aux mauvais résultats de l’Afrique», a souligné Freedom House. Au Gabon, la Cour constitutionnelle a reconnu le 18 mars à Libreville que certaines libertés ont significativement été restreintes par les mesures nées de l’état d’urgence sanitaire imposé par la pandémie de Covid-19. Le Gabon partage cette réalité avec plusieurs pays africains.

Dans la sous-région de l’Afrique centrale, par exemple, le Cameroun (16), la Centrafrique (9), le Tchad (17), la Guinée équatoriale (9) et le Congo (20) eux aussi classés parmi les pays «non libres», se distinguent par leurs penchants autoritaires.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Est-ce que c’est surprenant. Le contraire aurait été étonnant. Les forces de l’ordre sont composées en majorité de personnes à très faibles niveaux intellectuels. Les politiques ont perdu tous sens des valeurs progressistes, seuls les avantages personnels et immédiats comptent pour eux. Les parlementaires ont fait disparaître le débat contradictoire, utile à l’évolution de toute société moderne. La corruption est endémique. Les gouvernements successifs incompétents. Avec un tel tableau si noir, faut pas espérer grand chose en matière des Droits de l’homme. Tout est lié, faut le comprendre.

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