Sollicité par les nouvelles autorités pour divers projets d’infrastructures, à l’instar du réaménagement de la capitale du pays, l’Ordre gabonais des architectes (OGA) a récemment rencontré le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont il attend une franche collaboration pour éviter les blocages administratifs subis du temps de l’ancien régime politique.

Erichk Mauro Nguema, président de l’OGA, s’adressant au ministre de l’Habitat lors de la réunion. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Il s’est voulu cash. Lors de la séance de travail, vendredi 17 novembre, avec le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, Erichk Mauro Nguema a souhaité du membre du gouvernement et ses équipes une collaboration franche pour permettre à son organisation de mener à bien les missions qui lui ont récemment été confiées par le général Brice Clotaire Oligui Nguema parmi lesquelles le réaménagement de la capitale du Gabon, dans le cadre du projet baptisé «Libreville 2». Et s’il était initialement allé à «la cueillette d’informations», c’est plutôt un gros coup de pression que le président de l’Ordre gabonais des architectes (OGA) a mis sur Ludovic Megne.

«Parce que c’est une grosse urgence, a-t-il expliqué. Ce projet n’est pas une arlésienne, c’est une réalité. Le chef de l’État veut quelque chose et nous sommes en train d’y travailler. Nous ne voulons pas tomber dans des inerties que d’aucuns peuvent toujours avoir, parce qu’on s’y est habitué.» 

Le souhait de l’OGA est de pouvoir désormais rentrer en possession des documents administratifs dont il a besoin au moment opportun pour la réalisation de ses projets. L’organisation a notamment invité le membre du gouvernement à veiller à ce «qu’il n’y ait pas de rétention» comme cela a trop souvent été vécu du temps de l’ancien régime politique.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Très bien Mr MAURO. Parce que trop c’est trop. Mr le Ministre à vous de jouer !!! Amen.

  2. Chris M dit :

    Dans ce projet il faut éviter d’aller trop vite et se fourvoyer car dans l’immédiat ce n’est pas Libreville 2 dont les populations ont besoin mais des routes dans le Gabon ,de l’Energie, des infrastructures de base. Pour autant que ce projet se réalise a t-on en premier, avant toute maquette, conçu un plan d’assainissement général pour le grand Libreville? Lorsqu’on sait que situé au niveau du littoral c’est une zone où toutes les rivières de l’hinterland passent se jettent à la mer. Deuxièmement quid de l’aéroport, L’aéroport devrait être une agglomération a part entière: on parle d’Aéroville. Car le Gabon a une situation géographique unique en Afrique qu’elle doit exploiter afin de devenir un centre logistique mondiale. Mais tout cela dépendra de la compréhension des dirigeants.

  3. Tate Nzame dit :

    Libreville 2, n’est pas l’urgence du moment et ce n’est pas à la CTRI de vouloir l’imposer. L’eau et l’énergie disponible , la route sont lez problèmes du moment.
    Olingui Nguéma se disperse trop, il n’aurait jamais du endosser les habits de chef de l’Etat et encore moins celui de président de la république, seul le titre de président de la transition aurait dut être le sien. Et bien sur aucune réunion à la présidence, mais à l’état major.

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