En sa qualité de présidente des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), le maire de Libreville a accueilli son homologue malien le 13 janvier. Adama Sangaré qui devrait discuter avec Christine Mba Ndutume de la stratégie de la participation du CGLUA au grand sommet de Kisumu, au Kenya, a indiqué que Libreville et Bamako pourraient s’appuyer sur une convention pour renforcer leur coopération.

De gauche à droite les maires de Bamako et Libreville. © D.R.

 

«Je viens pour une visite, pour réchauffer les relations amicales et fraternelles qui ont toujours existées entre Libreville et Bamako», a déclaré le maire de Bamako. Arrivé à Libreville le 13 janvier, Adama Sangaré a été reçu en audience par son homologue Christine Mba Ndutume, par ailleurs présidente des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA). Au menu de leurs échanges, la coopération entre Libreville et Bamako. A en croire son propos, Libreville et Bamako vont élaborer un programme pour le renforcement de la coopération entre les deux villes. «Nous allons avoir un avantage encore plus large que le jumelage», a déclaré Adama Sangaré.

«Nous allons aller à une convention de coopération qui fera plus vivre aussi bien les villes que les populations et pourquoi pas, inviter la presse de Libreville à Bamako et vice versa pour arriver à une véritable intégration» a-t-il commenté, tenant compte de la forte présence des maliens au Gabon. «Avant les maliens venaient beaucoup plus à Libreville qu’aux Etats-Unis et à Paris. Aujourd’hui, nous voulons nécessairement recréer cette ambiance, cette fraternité», a-t-il ajouté, après avoir évoqué quelques problèmes que rencontrent ces différentes villes. «Nous avons pratiquement les mêmes préoccupations», a souligné le maire de Bamako selon qui, si les problèmes urbains sont globaux, les solutions sont locales même si les problématiques sont les mêmes.

Le grand sommet de Kisumu en ligne de mire

Instantané de l’audience avec la délégation de Bamako. © D.R.

«Un problème d’assainissement qu’on règle à Libreville n’est pas forcément réglé de la même manière à Bamako, Abidjan ou ailleurs» a-t-il indiqué, relevant quelques problématiques communes. Notamment, comment enlever les déchets et les transformer, comment changer les comportements des citoyens qui produisent ces déchets et surtout comment faire participer les populations à l’évacuation des déchets. «De l’aéroport à l’Hôtel de Ville, j’ai senti une mobilité plus fluide, j’ai senti la propreté des routes», a-t-il relevé. «Nous avons demandé à Mme le maire qui est en même temps la présidente des maires d’Afrique, de voir comment à l’école de Libreville, Bamako peut s’inspirer des différents modèles», a-t-il dit.

Revenant sur la coopération entre les deux villes, le 2e adjoint au maire de Libreville en charge de la Coopération décentralisée et de l’inter-collectivité a souligné que le jumelage n’est qu’une forme de coopération. «Donc, nous allons aller au-delà dans cette coopération bilatérale mais surtout, cette coopération multilatérale», a déclaré Annie Chrystel Limbourg Iwenga. «Mme le président du CGLUA prépare le grand sommet de Kisumu. Et dans ce cadre, une stratégie de participation efficiente et efficace des villes africaines est mise en œuvre. C’est dans ce cadre que nous avons dans nos murs, son excellence Adama Sangaré maire de Bamako».

 
GR
 

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