En démantelant la semaine dernière un mât jugé trop haut et trop proche de l’aéroport qui avait été implanté par le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) au niveau de la passerelle piétonne du lycée Paul Indjendjet Gondjout à Libreville, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) assure avoir évité un incident aérien dans la capitale.

Moment de l’opération de démantèlement du mât, le 28 octobre 2023. © ANAC

 

Pour les usagers, il ne semblait constituer aucun danger. Pourtant, il était vu d’un mauvais œil par l’ANAC. Le mât implanté par le CNEE au niveau de la passerelle piétonne du lycée Paul Indjendjet Gondjout (LPIG) de Libreville a été démantelé le 28 octobre. L’Agence évoque «des raisons de sécurité de la navigation aérienne».

En effet, l’emplacement de ce mât était jugé dangereux, d’autant qu’il se trouvait dans le voisinage du seuil de piste 34 de l’Aéroport international Léon Mba. Pour déterminer les risques, l’ANAC avait au préalable lancé une étude sur place. «Les résultats de l’étude ont démontré que les servitudes aéronautiques de l’aéroport étaient impactées et que l’implantation dudit mât constituait une menace pour la sécurité de la navigation aérienne de par sa hauteur et son emplacement», informe l’Agence.

Coordonnée par la direction des Aérodromes et Équipements aéronautiques de l’ANAC, l’opération de démantèlement effectuée en collaboration avec les responsables de CNEE visait à se conformer à la réglementation en vigueur, notamment le Code de l’aviation civile en ses articles 137 et 138 et également le RAG 8.1, norme 8.1.4.3.1, précise l’Agence qui assure avoir évité un incident aérien.

 

 
GR
 

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