La coopérative Club Gabon Vert a organisé, le 17 octobre à Libreville, un atelier de formation sur l’élevage de masse des larves blanches du charançon de palmier, communément appelées «Tsombis» au Gabon. Riches en éléments nutritifs, ces larves sont très prisées dans certaines régions du pays.

Les participants à l’issue de la formation, le 17 octobre 2020 à Libreville. © Gabonreview

 

Comment réussir l’élevage des larves blanches du charançon de palmier, communément appelées «Tsombis» au Gabon, pour une production à grande échelle ? Telle était la question centrale d’un atelier de formation organisé par la coopérative Club Gabon Vert, le 17 octobre à Libreville.

Dahirou Mve durant la formation. © Gabonreview

«La rencontre de ce matin tournait autour de l’élevage de larves de palmiers très consommées dans notre pays, notamment dans le Sud. Je me suis lancé dans cette pratique il y a un an et après expérimentation, je me suis rendu compte que ça marchait», a expliqué le formateur. «Et ayant maitrisé tous les contours de cet élevage-là, je me suis proposé de former des Gabonais pour que tous ensemble, nous ouvrons une nouvelle voie», a ajouté Dahirou Mve, un agriculteur autodidacte.

Une formation qui se poursuivra mais à une cadence raisonnable. «Car il faudrait que le premier groupe de personnes formées maitrise et expérimente cet élevage. Ce n’est qu’après que nous formerons un deuxième groupe et ainsi de suite, pour que le réseau soit assez élargi», a indiqué Dahirou Mve. Très prisées dans le Sud et le Sud-Est du pays, notamment, les «Tsombis» se développent essentiellement dans les troncs en décomposition des raphias et palmiers à huile. Ces larves sont extrêmement riches en éléments nutritifs (protéines et lipides). Excellentes sources de vitamines et minéraux, elles ont une valeur énergétique comparable à celle du bœuf ou du poisson.

Selon Dahirou Mve, l’avantage de l’élevage de ces larves est que la «récolte» se fait au bout de 30 à 45 jours et constitue une excellente source de revenus. En effet, une bouteille de larves de 1,5 litres peut avoiser les 15 000 francs CFA. Une activité que les participants à la formation entendent bien développer, à l’instar de la coopérative Flore de T. «L’élevage fait partie de nos activités. Jusqu’ici, nous ne faisions que dans la transformation des produits agricoles. Et après la formation, nous avons décidé d’ajouter une nouvelle corde à notre arc avec la culture de larves blanches du charançon de palmier», a conclu Valérie Talla, présidente de Flore de T.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. bassomba dit :

    Heureuse initiative, félicitations!

  2. Christian dit :

    Félicitations Très belle initiative, tous nos encouragements.

  3. WANDJI Joël dit :

    Bonjour à tous. C’est une très belle initiative,qui à pérenniser davantage. Est-ce possible de rencontrer le promoteur de cette formation pour des échanges sur le sujet?
    Cordialement.

  4. BIYOGHE ASSAME Kevin dit :

    Bonjour à tous, je suis intéressé par une formation allant dans ce sense pour mon stage de fin de cycle. Je suis actuellement Étudiant en agronomie à l’INSAB.

  5. BIYOGHE ASSAME Kevin dit :

    Bonjour à tous. Je suis intéressé par une formation allant dans ce sens pour mon stage de fin de cycle. Je suis actuellement étudiant en Agronomie à L’INSAB.

  6. NTOUTOUME dit :

    Bonjour, j’ai corédigé en 2011 la stratégie nationale et de développement des PFNL pour le Gabon. je vous écris parce que vous avez organisé des formations. Je voudrais savoir quels sont les PFNL domestiqués et techniquement mis au point?

    Meilleurs voeux et bonne heureuse année 2023.

    Chef de département Phytotechnie
    et recherche en foresterie
    M. Christian NTOUTOUME

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