Les clandos de l’axe Derrière la prison-Charbonnages, à Libreville, ont entamé un mouvement de grève, le 29 mars. Les transporteurs contestent le retour aux tarifs d’avant la pandémie.

A Libreville, les clandos de l’axe de Derrière la prison-Charbonnages ne veulent pas revenir aux anciens tarifs. © D.R.

 

Estimant n’avoir pas encore comblé les pertes des deux dernières années, les transporteurs informels, communément appelés clandos, ne veulent pas revenir aux tarifs d’avant la pandémie à Libreville. Ceux exerçant sur l’axe Derrière la prison-Charbonnages, ont déposé les clés de leurs véhicules, le 29 mars, pour protester contre le retour aux anciens tarifs de 100 francs le trajet. «Ça m’étonne qu’ils soient tous garés comme ça», s’est exclamé un usager sur Gabon 1re.

 «Le matin, je les ai trouvé là en train de discuter, on leur a dit que les clandos doivent prendre 100 francs CFA mais eux ils ne veulent pas diminuer. C’est la raison pour laquelle ils sont tous stationnés» a ajouté un autre usager. Après la réduction du nombre de places à bord des transports, la réduction du temps de travail par l’instauration d’un couvre-feu dans le but de freiner la propagation du Covid-19, la recette des transporteurs avait considérablement baissée.

Ce qui a automatiquement entrainé une augmentation des prix des transports en commun. Pour donner suite à la levée des mesures restrictives, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) avait déclaré qu’il veillerait sur le retour des anciens tarifs. Ce qui n’est pas du goût certains transporteurs, qui peinent à tourner le dos au Covid-Business.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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