Les handicapés du centre social d’Akébé plaine, dans le 4e arrondissement de Libreville, ont tiré la sonnette d’alarme, le 30 mars. Ils ont appelé les autorités à s’intéresser à leur structure d’accueil qui risque de s’écrouler.

Le centre social d’Akébé risque  de s’effondrer. © D.R.

 

La journée nationale des personnes handicapées a été célébrée, le 30 mars à Libreville, sous le thème Covid-19 et la prise en charge des personnes vivant avec un handicap. Cette manifestation a constitué une excellente tribune pour les handicapés, qui n’ont pas manqué de rappeler aux autorités les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien dans leurs structures d’accueil, en l’occurrence le centre social d’Akébé Plaine, dans le 4e arrondissement de Libreville.

«C’est l’occasion ce jour d’attirer votre attention sur une catastrophe naturelle qui pourrait arriver dans les prochain jours, c’est celui du centre social d’Akébé plaine où une vingtaine de familles sont en risque de catastrophe naturelle. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait éboulement du bâtiment», a alerté le président de la Fédération nationale des associations des personnes handicapées du Gabon (FNAPHG).

Les centres sociaux sont des lieux de rencontre avec les usagers, où les autorités s’efforcent de résoudre les problèmes propres à la population d’un secteur géographique donné (commune, quartier), par des actions collectives à caractère éducatif, social, sanitaire et culturel. 44 centres sociaux sont actuellement répertoriés sur l’ensemble du territoire national.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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