Bien que  sa promesse de construire 35 000 logements sociaux au cours de son premier mandat n’ait pas été tenue, le président sortant promet de loger la totalité des fonctionnaires. 

Des logements sociaux inoccupés à Angondjé. © Gabonreview

 

Ali Bongo ne cache pas que la question du logement est une épine dans le pied de ses trop grandes ambitions exprimées à la suite de son élection en 2009. Il s’agit indéniablement d’un échec. Pourtant, le président de la République sortant, candidat à sa propre succession, a récemment annoncé de nouveaux projets dans le domaine du logement. Cette fois, il s’est engagé à faciliter l’accès au logement pour les quelques 100 000 fonctionnaires et agents de l’Etat. Un engagement que l’on retrouve notamment dans sa nouvelle offre politique, mais dont l’ambition semble plutôt réaliste. Il ne s’agit désormais plus d’annoncer un nombre précis de logement à construire, mais de la mise en place d’un «programme d’accès à la propriété foncière» des agents de l’Etat.

S’il est réélu au terme du scrutin du 27 août prochain, Ali Bongo s’engage à exiger des différents secteurs de l’administration publique qu’ils engagent des discussions avec les agents. Objectif : les convaincre de souscrire à un programme de préfinancement de la construction de logements. Il promet à cet effet «des conditions financières supportables et avantageuses». Au sujet dudit préfinancement, l’argent pourrait provenir du Fonds national de l’habitat du Gabon et du Compte de refinancement de l’habitat. Des structures publiques qui devraient voir le jour après son éventuelle réélection. De même, au nombre des nouvelles promesses faites par le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), on compte la mise à disposition des agents publics des parcelles viabilisées qui seront cédées en lot selon les mutuelles ou coopératives. Ce qui leur permettra de partager et de répartir certains coûts d’aménagement.

 

 
GR
 

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