Depuis plusieurs jours, Mireille Kalebouga dort à la belle étoile, à l’entrée de l’appartement qui est pourtant censé lui appartenir à la cité Alhambra, dans la commune d’Angondjé. Visiblement embarrassé par cette situation qui laisse penser que la squatteuse bénéficie d’une certaine protection au sein de l’administration publique, le Centre technique de l’habitat (CTH) annonce devoir trouver une solution de relogement à cette compatriote qu’il accuse par ailleurs de plusieurs manquements au contrat de bail.

Mireille Kalebouga dort à la belle étoile, à l’entrée de l’appartement qui est pourtant censé lui appartenir à la cité Alhambra. © D.R.

 

Une bien curieuse affaire éclabousse depuis quelques jours le CTH, l’entité technique du ministère de l’Habitat qui, aux côtés de la SNLS, est chargée de la gestion des logements sociaux, dont ceux d’Alhambra, dans la commune d’Akanda. Dans cette cité, une propriétaire, Mireille Kalebouga, dort à la belle étoile, empêchée par une squatteuse de reprendre possession de son appartement resté inoccupé plusieurs mois durant.

C’est d’ailleurs en constatant l’absence d’occupants dans le logement qu’Euphrasie Ndaghuy a décidé de le squatter il y a quelque temps. Le CTH dont certains pensent qu’il protège la squatteuse pour une raison ou pour une autre assure que cette compatriote, mère de trois enfants en bas âges, a introduit un dossier de demande de logement social auprès de ses services. Le Centre affirme également que «Mireille Kalebouga n’a jamais elle-même habité dans son logement» qu’elle aurait continué de sous-louer à des tiers, au mépris des dispositions du contrat de bail.

En effet, si la «vraie» propriétaire n’est pas encore rentrée en possession de son logement depuis son sit-in, c’est que le CTH lui reproche des choses : elle «jouissait injustement et illégalement de trois logements qu’elle sous-louait à d’autres compatriotes en détresse contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Une situation qui aurait dû lui coûter la perte de l’ensemble des trois logements, conformément à l’article 8 du contrat de bail qui lie chaque locataire au CTH», assure l’administration qui dit avoir fait preuve d’indulgence en lui laissant un appartement qu’elle aurait continué de sous-louer. Seulement, joints par Gabonreview, plusieurs voisins contredisent les accusations du CTH.

Qu’à cela ne tienne, le CTH dit être actuellement en train d’examiner la procédure de régularisation de la squatteuse, et assure étudier le cas de la propriétaire «dans l’optique de lui attribuer un autre logement parmi les 275 recensés dans le cadre de l’opération « Vipère »».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Comment une telle chose peut elle possible dans un pays sérieux. Quand même. On nous parle d’un article 8, cela signifie qu’il y en a d’autres. Donc il n’en existe pas un seul qui puni de manière catégorique ces sous location là. Bon Dieu de merde vous lui accordez un délai au-delà duquel si elle désobéi elle se voit retirer le logement un point un trait. De même pour la squatteuse, les 2 doivent être chassez vite fait !!. Amen.

  2. Chrys dit :

    Personne n ait etonne que dans ce pays quelqu un puisse obtenir trois logement sociaux ? svp c est quo un logement social ?

  3. de kermadec dit :

    C’est l’histoire du voleur qui crie « au voleur ». Qui est fou?

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