Les agents publics des régies financières regroupés au sein de l’intersyndicale ont menacé, le 29 janvier dernier, lors d’un point de presse, d’engager des actions syndicales de grande envergure pour se faire entendre.

Les leaders de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées, lors d’une assemblée générale en novembre dernier. © Gabonreview

Les leaders de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées, lors d’une assemblée générale en novembre dernier. © Gabonreview

 

Bien que l’ayant suspendu sur la base des promesses qui leur ont été fait par le gouvernement, l’intersyndicale des régies financières est en grève générale illimitée depuis le 20 novembre 2014. Face au mutisme du gouvernement, accusé de ne rien faire pour satisfaire les revendications des agents, cette entité syndicale entend repartir au front avec, une nouvelle fois, pour ambition de paralyser leurs secteurs d’activité. Concrètement, les leaders de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées ont menacé de lancer, dans les jours à venir, des «actions syndicales légales» de grande envergure.

Les syndiqués dénoncent les mauvaises conditions de travail, «la paupérisation de leur quotidien» et sollicitent l’implication du président de la République qui pourrait permettre de désamorcer la crise qui paralyse, depuis plus de deux mois, toutes régies financières du pays.

L’intersyndicale des régies financières réclame notamment l’annulation du système d’évaluation pour l’attribution de la Prime d’incitation à la performance (PIP), le rétablissement de leurs primes suspendues depuis février 2014, le paiement des rappels des primes suspendues et l’octroi de la PIP.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Nza Fe dit :

    C’est toujours comme ça après lorsqu’on va les appeler pour aller à la mangeoire, ils finiront par se diviser et viendront faire la langue de bois… PSSSSST

  2. Observateur dit :

    Ce qui est fascinant, c’est que ce sont des fonctionnaires, au même titre que les autres, mais ils semblent faire cavalier seul. Ils savant pertinemment que l’ancien système était totalement inégalitaire, qu’il y a des abus gravissimes dans leurs modes de fonctionnement. Que la corruption y règne en maître. Il est plus que temps que ces primes soient payées sur bon de caisse. Sinon l’opacité et la fraude perdureront. Pourquoi ne devraient-il pas être évalués? Est-ce normal que l’on gagne 1 voir 2 millions de Fcfa en restant chez soi, juste parce qu’on est d’une corporation, quand d’autres mouillent sérieusement le maillot pour 300000Fcfa.

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