À la faveur d’une conférence de presse tenue le 28 décembre 2022 pour faire le bilan de la vie chère au Gabon, Ibrahim Tsendjiet Mboulou, le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC), sollicite une implication des chefs de quartier dans la lutte contre ce phénomène.

Le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs, Ibrahim Tsendjiet Mboulou, face à la presse, le 28 décembre 2022, à Libreville. © Gabonreview

 

Le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) demande au gouvernement d’associer les chefs de quartier dans la bataille contre la vie chère. C’était à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée le 28 décembre à Libreville. Ibrahim Tsendjiet Mboulou avait à cœur d’énumérer les différentes initiatives consacrées à la lutte contre la vie chère au cours de l’année qui s’achève. 

Et de l’avis du président de l’OGC, plusieurs actions salutaires ont été entreprises par le gouvernement en vue de soulager les souffrances des consommateurs. «Je pense au prix du litre d’huile qui avait atteint les 2 300 FCFA et dont le prix a été ramené à 1 100 FCFA le litre et des prix de 48 produits alimentaires importés qui ont été bloqués», a-t-il indiqué. D’après lui, en dépit des efforts du gouvernement, l’effectivité de ladite mesure a rencontré des limites pour le consommateur. «Malgré l’existence de la mesure, les choses sont en train de redevenir comme avant le 1er octobre 2022 (date de la signature du protocole d’accord)», a dénoncé le président de l’OGC. 

«On sollicite encore une fois des décisions fortes du gouvernement et une participation ou bien une implication des chefs de quartier, car ces derniers n’ont pas reçu la mercuriale ni les décisions qui fixent le prix du litre d’huile à 1 100 FCFA », a déclaré Ibrahim Tsendjiet Mboulou.

Plusieurs détaillants dans certains quartiers de Libreville rechignent désormais à commercialiser les produits figurant sur la mercuriale bien que ceux-ci bénéficient d’un allègement fiscal. En ce qui concerne l’huile Cuisin’or sa commercialisation est elle aussi boudée par les petits commerces. La raison évoquée par ces derniers : le trop peu d’intérêt à tirer de sa vente estimé à 80 FCFA pour chaque bouteille écoulée. Beaucoup ont opté pour l’huile importée dont le prix est à 2 300 FCFA, et dont le bénéfice est plus conséquent.

 
GR
 

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