Comme chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée ce 1er décembre. La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) a édifié son personnel sur les dangers et les gestes à adopter face au Sida.

La responsable QHSE devant le personnel de la SGEPP. © Gabonreview

 

Célébrée cette année sous le thème « Solidarité mondiale et responsabilité partagée », la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida s’est invitée ce 1er décembre à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP). Avec l’appui de la Direction générale de la prévention du Sida (DGPS), la la SGEPP a rappelé aux agents les modes de transmission de cette maladie «incurable» pour aboutir à zéro nouvelle infection à VIH.

Les agents de la DGPS ont indiqué que le Sida ne se transmet pas par la salive, poignée de main, piqûre de moustique, sorcellerie ou encore en mangeant ou en buvant avec une personne infectée mais par l’acte sexuel, le sang ou par transmission mère et enfant. Sur cette base, la SGEPP a invité ses agents à adopter des comportements responsables et éviter la discrimination envers les personnes infectées.

Une maladie incurable mais évitable

«Aucun traitement ne guérit les malades du Sida», a déclaré l’un des représentants de la DGPS rappelant que 30 ans après, seuls les antirétroviraux permettent d’accompagner les malades. Cependant, a souligné Parfait Junior Magnaga, psycho-sexologue de formation, ils comportent des avantages et des inconvénients pouvant aboutir à «des échecs thérapeutiques». D’où la nécessité de respecter scrupuleusement les prescriptions médicales. Il faut également veiller à la prise correcte des médicaments traitant les «infections opportunistes».

Il a invité son auditoire à pratiquer l’abstinence, la fidélité mutuelle après avoir fait le test de dépistage, l’adhésion au programme PTME ainsi que le port correct et systématique du préservatif lors des rapports sexuels. «Les tics que doivent avoir les personnes actives sexuellement lors du port du préservatif sont : regarder la date de péremption, identifier la partie en dent de scie et ouvrir le préservatif de manière à ce qu’il ne s’abîme pas et respecter le déroulement correct du préservatif», a expliqué Parfait Junior Magnaga. Car, un préservatif mal fixé expose aux risques de contamination, en cas d’infection de l’un des partenaires.
Préservatif féminin, un autre moyen efficace

Fabriqué pour empêcher le passage des spermatozoïdes, le préservatif féminin empêche tout aussi les contacts entre les fluides sexuels des deux partenaires, protégeant de fait de toutes les infections sexuellement transmissibles (IST). Ce qui, à en croire l’animateur de la séance, n’est pas toujours le cas du préservatif masculin. Celui-ci peut se déchirer, surtout lorsqu’il est mal fixé. Par ailleurs, il peut être source de transmission secondaire, notamment lorsque la femme est infectée. «Lors de l’acte sexuel, les secrétions vaginales de la femme restent sur le préservatif. Si elle est infectée, l’homme en enlevant son préservatif peut également l’être en touchant ce liquide. C’est pourquoi on préconise l’utilisation des mouchoirs jetables», a souligné Parfait Junior Magnaga.

Le préservatif féminin offre une protection efficace et complète mais son port est délicat. «Il faut le mettre 30 minutes à 1 heure avant l’acte. Jamais à l’instant sinon il va s’enfoncer. Il faut aussi respecter l’une des trois positions recommandées pour le placer», a-t-il précisé. Contrairement au préservatif masculin, le préservatif féminin peut s’utiliser pour « deux coups ». «On peut l’utiliser deux fois mais tout en étant toujours dans le vagin de la femme et sans l’enlever. C’est le seul préservatif qu’on peut utiliser deux fois sans l’enlever. Le préservatif masculin quand vous l’avez utilisé une fois, vous l’enlevez et vous le mettez à la poubelle», a-t-il conclu.

 
GR
 

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