Trois semaines après la campagne nationale Octobre rose visant à sensibiliser et à lutter contre les cancers féminins, Maurel & Prom Gabon SA a lancé, ce mardi 21 novembre à Port-Gentil, sa campagne contre le cancer de la prostate dédiée aux hommes de la capitale économique, baptisée «Novembre bleu». 

Les dirigeants de Maurel & Prom et la notabilité de Port-Gentil lors du lancement du Village bleu. © Gabonreview

 

Maurel & Prom Gabon SA s’est engagé, pour la 3e fois consécutive, dans des actions sanitaires publiques visant un son soutien aux engagements du gouvernement en matière de lutte contre les cancers masculins. L’entreprise pétrolière a mis à la disposition des populations masculines de la capitale économique un Village bleu permettant l’accès aux soins dans le cadre de la campagne Novembre bleu de Maurel & Prom Gabon SA. Effectif ce mardi 21 novembre à la foire municipale de Port-Gentil, ce lieu a été inauguré en présence des autorités politico-administratives en tête desquelles, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong.

Dans ce Village bleu, le géant gazier a mis à la disposition de la population masculine de Port-Gentil des stands dédiés au suivi psychologique, à l’éducation physique et sportive et à la nutrition afin d’apporter des conseils en ce qui concerne l’hygiène dans l’assiette. 

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«Il était question de voir dans le même site qui a servi pour Octobre Rose, comment faire pour avoir le dépistage et les consultations additionnelles pour les patients», a indiqué la responsable du département hygiène, santé, sécurité et sûreté de Maurel & Prom Gabon SA, Myriam Agamboue-Baeta.

À la fin de la campagne, un urologue, spécialiste des questions liées aux cancers masculins, sera dépêché à Port-Gentil par cette entreprise pétrolière pour entretenir les patients et faire des diagnostics plus approfondis. 

Tout au long de cette campagne, les populations ont droit à une sensibilisation axée sur les symptômes mécaniques de la prostate ; l’adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate (presque tous les hommes de plus de 70 ans ont un adénome de la prostate) ; la prostatite ou infection de la prostate (environ 50 % des hommes ont une prostatite au cours de leur vie) et bien évidemment sur les cancers de la prostate et l’hypertrophie bénigne avec pour symptômes le besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit (pollakiurie).

Tous ces symptômes, de même que le jet d’urine faible ; la sensation de ne pas avoir vidé complètement sa vessie ; les fuites urinaires (incontinence urinaire) ; l’infection urinaire : cystite, prostatite ou pyélonéphrite ; la difficulté ou impossibilité d’uriner ou rétention urinaire ; la présence de sang dans les urines ou le sperme ; les difficultés à avoir une érection et des douleurs au moment de l’éjaculation doivent motiver une consultation auprès d’un médecin spécialiste. 

«Avec ou sans symptômes, tous ceux qui ont 45 ans et plus sont invités à se faire dépister. Ils  ne doivent pas forcément attendre les symptômes. C’est pour savoir s’ils ont un début de la prostate ou pas», a indiqué le coordonnateur provincial de Novembre Bleu, le Dr Fabrice Ovili. 

La campagne permet donc de sensibiliser et informer les hommes âgés de 45 ans et plus sur les risques des cancers masculins.

 
GR
 

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