À l’occasion de l’ouverture, ce lundi 1er septembre 2025, de la deuxième session ordinaire du Parlement, la présidente du Sénat de la Transition a livré un discours sans détour adressé au vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, l’appelant à une refonte profonde du modèle économique et social du Gabon, au moment où les populations continuent de se plaindre de leur quotidien difficile, particulièrement à l’intérieur du pays.

Paulette Missambo, présidente du Sénat de la Transition, le 1er septembre 2025. © D.R.

 

«Les populations de nos territoires lancent un cri d’alarme à l’endroit des pouvoirs publics et des sociétés privées pour l’amélioration de leurs conditions de vie», a déclaré ce lundi Paulette Missambo lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement. La présidente du Sénat de la Transition n’a pas hésité à interpeller directement le vice-président du gouvernement, présent à la cérémonie, lui rappelant que les attentes des Gabonais restent nombreuses face à leur quotidien difficile. Une situation que ses collègues et elle-même ont à nouveau constatée durant l’intersession au cours de laquelle ils ont sillonné leurs localités respectives. 

Des membres du gouvrnement, dont le vice-président du gouvernement, présents à la cérémonie. © D.R.

Ces attentes, selon elle, portent pour l’essentiel sur «les routes, les voiries urbaines, le déficit en personnel enseignant et en personnel de santé, le conflit homme-faune qui a comme conséquence la diminution perceptible de la production vivrière locale et l’appauvrissement des populations rurales, le chômage endémique des jeunes, y compris des jeunes diplômés, la problématique du foncier dans les zones urbaines…». Aussi, la patronne du Sénat de la Transition estime-t-elle qu’«il y a lieu de repenser notre modèle économique et notre modèle social». Ce changement est d’autant plus nécessaire et urgent que la première autorité du pays, Brice Clotaire Oligui Nguema, y est elle-même favorable. En témoigne son discours de Tchibanga, à l’occasion de la célébration de la 2e édition de la Journée nationale de la Libération.  

«Le président de la République a clairement défini son ambition de reconquérir notre indépendance économique, de promouvoir l’entrepreneuriat, le tourisme ; toute chose qui devrait générer des emplois directs pour les jeunes gabonais», a rappelé Paulette Missambo pour qui ce «discours a été on ne peut clair et en ce sens mobilisateur».

Au Sénat de la Transition, on s’attend d’ores et déjà à ce que le gouvernement se saisisse de ces questions lors de l’examen de la Loi de finances 2026, qui devrait prendre en compte cette nouvelle et importante orientation nationale. L’objectif étant, a précisé sa présidente, de «construire un Gabon nouveau où il fait bon vivre pour tous».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Vous racontez votre vie,comment comprendre un micro pays seulement 2millions d’hbts, les jeunes formés des enfants des pauvres sont au chômage, et vos enfants ont le travail facilement, diplomes ou pas ils entrent à la fonction publique, les enfants des pauvres, vous leur demandez de devenir les commerçants, Comment comprendre depuis les Bongos le taux de la pauvreté au Gabon soit presque le même, ses chiffres monstrent le PUR CYNISME ENVERS LE PEUPLE. LISEZ VOUS MÊME SES DONNÉES

    En 2005, le taux de pauvreté au Gabon était d’environ 33 %, selon les données de l’Enquête Gabonaise pour l’Évaluation et le suivi de la Pauvreté (EGEP) de cette année-là. D’autres sources indiquent des chiffres légèrement différents, comme 32,7 % mentionné par countryeconomy.com pour le risque de pauvreté.
    Sources principales :
    Planipolis
    : Le Rapport National sur le Développement Humain du Gabon de 2005 indique que « 33 % de la population gabonaise vit encore en de

    En 2009, 33 % des Gabonais étaient considérés comme pauvres, avec une pauvreté particulièrement marquée en milieu rural. Cette situation était due à des conditions de vie difficiles, l’exode rural, des infrastructures insuffisantes et une faible efficacité des services sociaux de base, malgré la richesse perçue du pays.
    Contexte de la pauvreté au Gabon en 2009
    Un paradoxe de richesse et de pauvreté
    : Le Gabon, bien que riche en ressources naturelles, était confronté à une pauvreté significative.
    Pauvreté rurale
    : Le phénomène était plus accentué dans les zones rurales, où les populations manquaient d’accès aux services sociaux de base, à l’eau potable, et à des infrastructures de communication.
    Conditions difficiles
    : Les difficultés de la vie dans les zones rurales incluaient la prédecarité alimentaire et un manque d’accès aux écoles et aux

    En 2016, les données de l’indicateur « Personne en dessous du seuil de pauvreté » pour le Gabon affichaient un résultat de 34 %, selon le rapport du Scaling Up Nutrition (SUN) du Gabon, qui fait référence à une « baseline » établie pour l’année de 2016.
    Détails de la source :
    Taux de pauvreté : 34 % de la population.
    Source : Rapport de la stratégie du Gabon pour le Scaling Up Nutrition (SUN).
    Contexte : Cet indicateur est l’un des objectifs de développement durable (ODD) liés à la nutrition.
    Bien qu’il existe d’autres données plus récentes sur le taux de pauvreté au Gabon, comme celle de la Banque mondiale indiquant 34,3 %, le taux de 34 % correspond aux données de 2016 disponibles dans le rapport du SUN.

    Le taux de pauvreté au Gabon en 2023 était d’environ 33%, selon le rapport annuel des Nations Unies. D’autres sources, comme le Fonds Monétaire International (FMI), suggèrent un taux d’environ 33% à 34,3%. Environ 8,2% de la population vivait dans l’extrême pauvreté, ne pouvant pas se permettre des aliments de base.

    Selon les dernières données de la Banque mondiale, le taux de pauvreté au Gabon était d’environ 34,6 % en 2024, et cette proportion devrait rester élevée en 2025, malgré la reprise économique modeste. La croissance économique, bien qu’en accélération, n’a pas suffi à améliorer significativement le niveau de vie de la population, et les perspectives restent vulnérables aux incertitudes mondiales.
    Détails importants
    Estimation de 2024
    : Le rapport de la Banque mondiale de juin 2025 indique que la pauvreté touchait 34,6 % des Gabonais en 2024.
    Perspectives pour 2025
    : La pauvreté devrait se maintenir à des niveaux élevés en 2025.
    Facteurs clés
    : La pauvreté est aggravée par des perspectives d’emploi limitées et une croissance économique insuffisante pour réduire la pauvreté, misère.

    Un pays les revenus des richesses du pays soient dans les mains d’un nanogroupe des personnes en laissant le grand nombre des citoyens dans la pauvreté, misère, chômage? Si les autorités du Gabon étaient les suisses ou chinois le Gabon serait un Suisse en Afrique.
    Cette dame elle seule à plus de 15millions /mois, ce salaire prive des nombreux citoyens sans rien .
    Commencez à REDUIRE VOS HYPERS SALAIRES EN FIXANT LES SALAIRES DES TOUS LES POLITICIENS UN SALAIRE UNIQUE PEU IMPORTE LE POSTE QUE LA PRESONNE OCCUPE,2MILLIONS/mois.

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