Après avoir brillé par son absence 20 ans durant, le Gabon s’apprête à réintégrer le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC). Un retour qui sera marqué par l’organisation à Libreville, en décembre prochain, du Conseil d’administration de l’institution panafricaine créée en 1975.

Louise Boukandou Moussavou et Koffi N’Guessan, le 6 mai 2024 à Abidjan. © D.R.

 

Ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités, Louise Boukandou Moussavou séjourne depuis ce lundi 6 mai en Côte d’Ivoire. «Je suis là à l’appel du directeur général du CAMPC qui avait effectué en mars dernier une mission au Gabon», a-t-elle justifié, annonçant le retour de son pays au sein de cette institution panafricaine après 20 ans d’absence. Mieux, au nom des autorités gabonaises, elle s’est dite favorable à l’implantation à Libreville d’une représentation de ce Centre créé en 1975 et regroupant six États africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Niger et Togo).

En passe de redevenir un membre à part entière de cette structure d’enseignement supérieur à vocation professionnelle ayant déjà formé plusieurs de ses cadres, le Gabon a également accepté d’accueillir en décembre le prochain Conseil d’administration du CAMPC. En attendant, le membre du gouvernement gabonais a profité de sa visite en Côte d’Ivoire qui s’achève le 11 mai prochain pour échanger avec son homologue ivoirien pour s’imprégner des mécanismes et outils mis en place par son pays dans le but de résorber la question de l’insertion des jeunes. «J’ai été marquée par la vision du ministre qui est de revoir, de repenser et de revisiter le système d’enseignement. C’est vraiment un modèle à regarder pour s’en inspirer», a confié Louise Boukandou Moussavou à qui a été présentée l’École de la Deuxième Chance.

Louise Boukandou Moussavou et Anne Désirée Ouloto. © D.R.

«C’est pour les jeunes sortis très tôt du système éducatif pour se retrouver dans la rue ou diplômés sans emploi que nous avons créé l’École de la Deuxième Chance. Nous avons expliqué notre modeste expérience à Madame la Ministre. On va partager nos expériences et faire en sorte que dans des réflexions, on puisse penser à tous ces nombreux jeunes qui sont diplômés, mais n’ont pas été formés à la compétence et penser à les reconvertir», a annoncé le ministre ivoirien de la Formation professionnelle, Koffi N’Guessan.

À Abidjan, Louise Boukandou Moussavou a également été reçue lundi par Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de la Fonction publique. «Les échanges ont porté sur la coopération dans le domaine de la fonction publique, le partage des idées et des bonnes pratiques pour renforcer l’efficacité et la transparence de nos administrations respectives pour un service public de qualité et au service des citoyens», rapporte-t-on.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Ses militaires toujours dans les projets flous pour détourner l’argent public, il ya l’ena et epce pour faire l’argent que vous dépenser dans cette organisation pourrait servir pour construire ena et epca dans les 9provinces du pays,pour les soi-disant autorisés de ce pays ne réfléchir pour économiser l’argent du contribuable ?

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