L’Ethiopien Wosen Zeleke s’est adjugé la 2e édition du marathon du Gabon, qu’il a couru en 2 heures, 23 minutes et 4 secondes.

© D.R.

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Wosen Zeleke franchissant la ligne d’arrivée. © Marathon du Gabon
Wosen Zeleke franchissant la ligne d’arrivée. © Marathon du Gabon

Après une première journée riche en émotions, le marathon du Gabon s’est achevé en apothéose ce 30 novembre avec l’épreuve reine du 42 km qui a été remportée par l’Ethiopien Wosen Zeleke en 2 heures, 23 minutes et 4 secondes. Le trio de tête est complété par les Kenyans Kiptanui Maswai (2 heures, 23 minutes et 17 secondes) et Kimeli Dikson (2 heures, 23 minutes et 23 secondes). «Ce fut une course épuisante. Je savais qu’il fallait garder des forces jusqu’au bout mais rien ne fut facile», confie le vainqueur du marathon du Gabon 2014. Il succède ainsi au Kenyan Peter Kurui, qui avait remporté la 1re édition, également présent sur la ligne de départ parmi les 5 800 athlètes.

Le premier Gabonais, Matamba Ange, arrive lui en 9e position avec un temps de 2 heures, 52 minutes et 40 secondes. Bien mieux que son compatriote Yves Koumba-Koumba, qui était arrivé 15e un an plus tôt. Chez les dames, c’est la Kenyane Joan Kigen qui a remporté l’épreuve, grillant la politesse aux Ethiopiennes Walka Chaltu et Tiruwork Mekonnen. Le Camerounais Foimi Justilin s’est pour sa part adjugé le semi-marathon en 1 heure, 11 minutes et 44 secondes ; tandis que l’épreuve du 10 km a été dominée par le Gabonais Nzogue Marc Titus, en 34 minutes.

Au sujet des performances qui semblaient en dessous des attentes des organisateurs, Sébastien Bottari, initiateur de l’évènement, a reconnu à demi-mots que « ce sont les meilleurs chronos qui attirent les plus grands coureurs dans toutes les courses du monde. Masi, je ne reste pas le maître de la nature qui a voulu que la température puisse frapper au dessus de nos têtes, y compris de celles des athlètes. Le plus important aussi, a été de noter un engouement sans précédent des gabonais, venu, de plus en plus nombreux. Vous imaginez que nous n’avions pas enregistré une seule défection parmi les coureurs qui se sont inscrits. Je suis satisfait pour cela

On devrait donc tirer le chapeau aux 12 000 coureurs qui ont foulé le macadam de Libreville et sa périphérie, que ce soit sur les 10km que sur la véritable course de dimanche 30 novembre. Chacun des athlètes montés sur le podium en est descendu avec des médailles et des primes d’encouragement.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. okoura dit :

    Organisez les marathons tant que vous voudrez ce n’est pas ce qui qui va relever le pays çà sert à vous faire une publicité mensongère tant qu’on sait que les gens ont été payés et d’autres obligés. Est ce que vous comprenez que les Gabonais mangent à la poubelle de Mindoubé. Rendez vous à l’évidence bon sens.Une seule chose pour vous qui vous moquez du peuple gabonais, vous et vos thuréféraires, il y a un jour pour le Bon Dieu , c’est la première Vérité

  2. le gabonais d'en bas dit :

    Est ce qu’on mange les publicités, les marches encore moins les marathons, cela n’occulte pas la realité qui le peuple vit tous les jours.

  3. tara dit :

    très belle fetes à encourager mais lorsue l’organisateur dit ceci »Vous imaginez que nous n’avions pas enregistré une seule défection parmi les coureurs qui se sont inscrits. Je suis satisfait pour cela.» c’est très faux plusieurs inscrits n’y ont pas participé mais tout de meme il y’ avait un grand engouement ou est passer celle qui a été deuxième l’année dernière????

  4. Le Miroir de la petite emergence dit :

    Un marathon de merde! Ils ont barré toutes les artères du centre ville même celles qui ne devraient pas être et empêchant ainsi les citadins de vaquer leurs occupations dominicales. Et comme toujours les participants nationaux sont éternels dernier comme le postérieur.

  5. Ali Bongo ton acte de naissance original, ton test d’ADN…

  6. maak dit :

    Mais pourquoi ne pas organiser ce marathon pendant la grand saison sèche Cest a dire pendant les vacances le temps est plus clément au lieu de se plaindre a chaque fois du taux d humidité ou de la chaleur.la course ne grandira jamais dans ces conditions Ca Cest sure .

  7. stéphane dit :

    a quoi ça sert d’organiser de telles manifestations si on ne gagne pas toujours? pour ma part, il Ya mieux à faire avec l’argent de cette organisation il faut par exemple organiser des forum sur l’emploi vu que les Gabonais connaissent les problèmes liés au chaumage

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