Vieux de 58 ans, le Code de la Marine marchande du Gabon a subi depuis novembre 2020, quelques révisions devant permettre de l’actualiser pour l’adapter aux évolutions du secteur maritime aussi bien au Gabon que dans la sous-région Cemac. Ce travail qui a donné lieu à une mouture de 600 articles sur 120 pages est désormais soumis aux acteurs du secteur pour un enrichissement avant sa présentation au Secrétariat général du gouvernement et au Parlement. Ce 19 juillet, le ministre des Transports a lancé les travaux de l’atelier de validation de ce nouveau Code.

Le ministre des Transports ouvrant les travaux. © Gabonreview

 

La Marine marchande est régie par un Code datant du 12 janvier 1963. Devenu obsolète et anachronique par rapport au contexte actuel de l’économie maritime, sa révision a été prescrite le 28 octobre 2020. Le ministre des Transports assignait au directeur de la Marine marchande, une feuille de route comportant 15 points dont le premier était la révision du Code de la Marine marchande.

«Une équipe interne a été mise en place depuis le 19 novembre 2020. Elle a préparé un projet de texte portant révision de l’ancien Code et qui comprend plus de 600 articles et plus de 120 pages», a fait savoir le directeur général de la Marine marchande. Selon Fidèle Angoué Mba, ce document sert de base de travail à l’équipe mise en place pour l’atelier de validation des travaux de révision du Code de la Marine marchande lancé ce 19 juillet par le ministre des Transports.

Fidèle Angoué Mba et quelques participants aux travaux. © Gabonreview

«Je me réjouis de ce que nous puissions nous retrouver aujourd’hui pour procéder à la validation d’un instrument important», a déclaré le ministre des Transports. Pour Brice Constant Paillat, le texte final devrait être la traduction de la contribution de la Marine marchande, au renforcement de la compétitivité de la filière transport/logistique. «Nous savons tous combien est dynamique l’activité commerciale maritime et il est bien que le principal instrument qui lui sert de fondement, soit vraiment arrimé aux besoins actuels de notre économie», a-t-il dit signifiant que le texte proposé doit être validé dans un cadre concerté. «C’est utile à l’application de ce texte qui devrait entre autres, régir les rapports entre la Marine marchande et d’autres professionnels du secteur maritime», a-t-il commenté.

Pour Fidèle Angoué Mba, c’est d’ailleurs tout l’enjeu. D’où la participation aux travaux ouverts ce 19 juillet, des différents acteurs du secteur maritime. Leurs contributions, a-t-il indiqué, sont attendues pour qu’à la prochaine rentrée parlementaire, un projet de loi qui tienne compte des évolutions du secteur maritime soit mis à la disposition de la représentation nationale. L’idée, a-t-il fait savoir, «que d’ici 2022, cet outil de travail soit adapté au contexte du moment». «La nouvelle Marine marchande ne peut pas se faire s’il n’y a pas un Code de la Marine marchande révisé», a ajouté Fidèle Angoué Mba qui compte sur l’implication de tous. Précisant que la Marine marchande est le point focal de l’Organisation maritime internationale, il assure qu’elle ne lésinera sur aucun moyen pour que les attentes de chacun soit atteint, à travers le nouveau Code.

 
GR
 

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