La Haute autorité de la communication (Hac) du Gabon a ouvert l’année avec la décision 001/HAC/2022 portant interdiction de parution, d’une durée d’un mois, du journal en ligne 7 jours infos. Le journal est accusé d’avoir insulté le président gabonais dans sa parution du 4 janvier intitulée « Ali Bongo perd la boussole et son comportement le prouve chaque jour un peu plus ».

La publication incriminée par la Hac. © Gabonreview

 

Le 6 janvier, par décision n°001/HAC/2022, la Haute autorité de la communication (Hac) a interdit, pour une durée d’un mois, le journal en ligne 7 jours infos. Dans l’une de ses publications du 4 janvier 2022, le journal écrit en titre « Ali Bongo perd la boussole et son comportement le prouve chaque jour un peu plus ». La Hac y a vu une affirmation qui « s’assimile à une injure faite non seulement à la personne d’Ali Bongo Ondimba mais également, constitue une offense à l’institution du président de la République ». Pour le régulateur des médias, 7 jours infos a manifestement contrevenu aux dispositions des articles 44 et 87 de la loi n°019/2016 du 9 août 2016 portant Code la communication en République gabonaise.

La Hac évoque une gravité des faits qui a poussé son président à mettre en application les dispositions de l’article 55 de l’ordonnance n°00010/PR/2018 du 23 février 2018 portant création organisation et fonctionnement de la Hac, qui autorise le président de la Hac à prendre la mesure conservatoire de retrait provisoire de l’autorisation de publier ou de diffuser pour une durée maximale d’un mois. D’où l’interdiction de parution d’une durée d’un mois du journal en ligne 7 jours infos.

Le choc

Ce qui choque la Hac c’est que dans sa publication, 7 jours infos écrit un paragraphe extrêmement injurieux. Selon les morceaux choisis par la Hac : «il devient de plus en plus difficile d’appliquer une logique cohérente aux actions d’Ali Bongo. Il est malade, il ne suit pas les raisonnements politiques, économiques ou sociaux des analystes, fonctionnaires. La supposée logique de ses actions est toujours reconstituée après coup, dans de tortueuses explications qui en fait n’ont aucune rationalité véritable. Bien-sûr, puisqu’Ali Bongo est malade et qu’il délire. Tout est permis puisque c’est ainsi qu’il ne s’est pas développé normalement. Rien n’est normal dans la gestion de l’Etat par un Ali Bongo empreint de séquelles post traumatiques l’empêchant de gouverner un pays».

En prenant sa décision, la Hac a demandé au ministère de la Communication, à l’Agence nationale des infrastructures numériques (Aninf), à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) de veiller à l’application de cette décision. Mais à 7 jours infos, on dénonce «un vice de forme», tant, le directeur de publication n’aurait pas été entendu au préalable.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Diarra dit :

    Les français sont même arrivés à vous faire croire que c’est bien lui qui est avec Emmanuel Macron. Pitié.

    Ali Bongo n’est plus depuis octobre 2018. Vous le saurez en 2023. Seulement, il sera trop tard.

    • Julien dit :

      C’est bien triste de constater sur cette terre qu’une race dite blanche est supra dominante sur celle dire noire depuis des siècles. A quand le réveil de la race noire ? Un peu d’orgueil, voyons. C’est en celà le bon côté de l’orgueil qui n’est toujours forcément un défaut. Il est vraiment TEMPS à la race noire de prendre don destin en mains. Réveillons nous. Nous avons TROP dormis.

  2. Yvette Ndong dit :

    Comme si Ali Bongo et toute sa bande n’avait pas ASSEZ INSULTE le peuple Gabonais depuis son voyou de père adoptif (Omar Bongo) de 1967 jusqu’à nos jours. Vous nous insultez ENCORE lorsque vous prétendez qu’on a insulté Ali Bingo (Bongo)…

  3. Giap EFFAYONG dit :

    Je suis bien aise de savoir Ali Bongo malade,hémiplégique et presque mourant, au point qu’il n’est même plus capable de torcher son gros cul après avoir déféqué.

  4. de kermadec dit :

    Constat: Il n’y a que la vérité qui blesse et Ali n’aime pas entendre la VRAI vérité, il éprouve une vraie allergie à cela.

  5. Goita dit :

    Ce que je trouve souvent desolant c’est notre facon de faire les choses. Se focaliser sur la personne d’Ali Bongo uniquement est une erreur gravissime. Si le reseau mafieux francafricain dit que c’est ABO le president en 2023, il le sera et personne ne changera ca, je dit bien personne. J’avais oublié aucun soit disant opposant ne peut critiquer la francafrique, parce qu’ils sont des produits issus de ce système. Privat Ngomo en homme fier, est allé devant l’ambassade de France denoncé cela, qui l’a soutenu? Personne. Peuple gabonais, armons nous de connaissance, comprenons les enjeux geoplitique, unissons nous autour d’un ideal Vert Jaune Bleu et non sur le clanisme car ce point est nefaste pour la developpement d’une nation. Les burkinabé ont chassé Blaise Compaoré du pouvoir et c’est quoi la suite?
    1. La france l’a remplacé par un autre
    2. Les anciens du regime precedent et les nouveaux sont dans une guerre de leadership dont le peuple vie un calvaire
    3. Terrorisme inventé par la france pour mettre le pays a genou
    Ne laissons pas l’emotion prenre le dessus, soyons lucide et objectif et adoptons une strategie qui permettra de nous sortir de ce bourbier qu’est la francafrique.

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