Présenté le 24 mai dernier à Libreville, le nouveau média public entend se positionner comme une chaine thématique ayant pour mission la diffusion de l’information en continu au Gabon, en Afrique et dans le monde.

Aperçu du plateau de lancement, le 24 mai 2016 à Libreville, avec le speaker Waris Fatombi. © D.R.

Aperçu du plateau de lancement, le 24 mai 2016 à Libreville, avec le speaker Waris Fatombi. © D.R.

 

Alain-Claude Bilie-By-Nze durant son speech de circonstance | Un moment du premier débat de la nouvelle chaine de TV | Mathieu Koumba et quelques membres du staff dirigeant de Gabon 24 | Les vedettes de l’antenne Gabon 24 : Abdoul Aziz Maïga le matin, Daniella Mengue à midi et Mireille Dirat en fin de journée. © D.R.

Alain-Claude Bilie-By-Nze durant son speech de circonstance | Un moment du premier débat de la nouvelle chaine de TV | Mathieu Koumba et quelques membres du staff dirigeant de Gabon 24 | Les vedettes de l’antenne Gabon 24 : Abdoul Aziz Maïga le matin, Daniella Mengue à midi et Mireille Dirat en fin de journée. © D.R.

Annoncée depuis plusieurs semaines, la chaine de télévision Gabon 24 a été lancée le 24 mai courant à Libreville, en présence de plusieurs autorités dont le chef de l’Etat, Ali Bongo. Le nouveau média public entend se positionner comme une chaine thématique dont la mission est la diffusion des informations en continu au Gabon, en Afrique et dans le monde.

«Lancer une nouvelle chaine de télévision, c’est se tenter de situer au cœur des enjeux économiques, politiques, culturels, sociaux et environnementaux qui font la marche et le développement de nos États», a estimé le ministre de la Communication, ajoutant que les Gabonais ne souhaitent plus être informés des situations de leur pays à travers les seules agences et diffuseurs internationaux. Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, «ils souhaitent également recevoir une information de qualité, traitée, analysée, disséquée et diffusée par les médias de service public nationaux. Nos populations aspirent de même à avoir l’information internationale analysée par les médias africains».

Toutefois, a reconnu le ministre, cet ambitieux projet ne sera réalisé qu’en y mettant la rigueur et les moyens humains nécessaires, faisant allusion en premier à la question de la formation. «Il s’agira ensuite de régler la question du financement, par une meilleure articulation du marché de la publicité. Tout comme il nous faudra mettre en place les mécanismes d’un financement public avec nos ambitions et les réalités du moment», a projeté Alain-Claude Bilie-By-Nze. Le président du conseil d’administration (PCA) de Gabon Télévisions a mis en avant le rôle stratégique du chef de l’État dans la matérialisation de ce projet. «L’objectif du chef de l’État est de donner aux Gabonais une télévision qui puisse les réconcilier par la diffusion de programmes de qualité en préservant sa culture, et transmettre au monde entier son message de dialogue, de tolérance, de paix, d’amour et de l’émergence», a lancé Christophe Othamot.

S’il est d’avis qu’il s’agit là d’une belle réalisation, Christophe Othamot est cependant conscient qu’elle nécessite d’importants moyens alors que, à contrario, elle ne génère pas beaucoup de ressources du fait de l’étroitesse du marché de la publicité. «Il serait souhaitable que vous y mettez du vôtre pour en assurer la pérennité», a-t-il lancé à l’endroit du chef de l’État. Aux journalistes, producteurs et techniciens, le PCA du groupe média a conseillé de faire bon usage du nouvel instrument. «Par notre sérieux, notre abnégation au travail, le bon usage de cet outil, nous pourrons prouver aux décideurs que nous sommes capables d’accompagner dans la paix et le professionnalisme, le processus démocratique dans notre pays», a déclaré Christophe Othamot.

Présentant l’équipe dirigeante de Gabon 24, le directeur général de Gabon Télévisions a indiqué que le nouveau média offre un nouveau visage du traitement de l’information en présentant les principaux centres d’intérêt du pays, du continent et de l’international, qui font l’objet d’une forte actualité. «Il apporte un élan supplémentaire au paysage audiovisuel gabonais. Gabon 24 c’est aussi une plateforme qui présente les atouts économiques, culturels et environnementaux d’un continent en mouvement», a affirmé Mathieu Koumba. La nouvelle chaîne de télévision sera notamment pilotée par une directrice des informations, un directeur d’antenne, trois rédacteurs en chef et une commerciale. Cette cérémonie de lancement a notamment été marquée par deux débats portant sur «L’absence des médias africains dans le traitement de l’information continentale et internationale» et sur «La distorsion de l’image de l’Afrique dans les médias internationaux»

 

 
GR
 

11 Commentaires

  1. jike dit :

    comment nous, Gabonais de l’etranger pouvons nous la regarder. la chaine est t’elle disponible sur internet?

  2. lavatar dit :

    Ne te fatigue pas Jike s’est pas différent de Gabon télévision

  3. Rudiger dit :

    Une initiative louable. Toutefois, si ce média se veut être efficace, il se devra de réellement se comporter comme tel. Il ne donc pas être un média aux ordres, faisant sans relâche l’apologie de l’émergence, de président de la République et ses acolytes. Une telle posture ne fera que lui faire perdre de l’audience, et par suite des annonceurs.
    Et pourtant, en investissant progressivement dans les ressources humaines (notamment pour les reportages, et autres documents à l’extérieur du pays), en technologie, en logistique en y mettant bien-sûr aussi la qualité de l’information (non politisée), cette chaîne pourrait même être suivie à l’extérieur du Gabon, et par des personnes non gabonaises. Je sais, je rêve…

  4. km city dit :

    Vraiment ce pays n’est entouré que des amateurs. Voilà des gens qui viennent mettre en place une chaîne qui ne va rien apporter sur l’espace public, parce que calqué sur un modèle à la nord coréenne. Africa numéro un est plongé dans une impasse, Gabon matin/ AGP n’en parlons même pas avec le détourneur ndembet qui tué cette maison pour aller rouler casace à l’union le gouvernement n’apporte aucune solution ils viennent crée des chaînes de tv juste pour se faire et se mettre plein les poches. cette châine aura quoi de différents que les gabonais auront envi de regarder n’importe quoi.

  5. 100% gaboma dit :

    Pour couronner le tout le lancement a eu lieu à Life for Mayenna, le resto du fils de l’autre.
    Mais bon on diras que je suis jaloux mais quand même….

  6. Le Sankariste dit :

    Un torchon de plus au lieu de s’occuper au plus urgent ( écoles, hôpitaux, routes).

    Mais on nous offre ça « Présidentielle d’août 2016 : Le candidat Ali Bongo pourrait être réélu à 56 % selon un sondage du cabinet américain Gallup Consulting http://www.gabonactu.com/2016/05/presidentielle-daout-2016-candidat-ali-bongo-pourrait-etre-reelu-a-56-selon-sondage-cabinet-americain-gallup-consulting/

    Voyez combien de fois le monde est méchant. Personne n’aime ce type, mais les occidentaux l’ont déjà déclaré vainqueur comme en 2009.

  7. ange dit :

    On a des ressource pour creer des nouveau instruments qui vont couvrir les activité du PDG et les voyage du roi comme si Gabon tv ne suffisait pas.

  8. Axelle MBALLA dit :

    Encore une enième pitrerie du régime ACCOMBESSI-BONGO. Vraiment il s’agit là des vrais amateurs. Penser qu’une télévision de cette taille a les moyens de se trouver une place dans la guerre farouche que se livrent les grandes chaînes mondiales, excusez moi..mais j’en rigole.
    -Moyens humains (zéro pointé: quid des présentateurs de talent, ni encore des journalistes véritablement spécialisés, ni encore moins des journalistes d’expérience.
    -Moyens techniques: (zéro pointé: le jour de l’inauguration, le plateau avait juste un micro baladeur que se partageaient les intervenants, au mépris de l’hygiène; un son exécrable, et non diffusable, un plateau bidon,, malgré la présence des pauvres Nestor NEMALE et François NDJIMBI et de la journaliste française.
    Tous les autres minots me faisaient penser à un débat de quartier, avec une absence pathologique de hauteur intellectuelle et professionnelle. Pour combien de temps, quand on sait l’incapacité de ces dirigeants à tenir parole! Et pourquoi ce médium? Pourquoi ne pas l’avoir intégré au projet AFRICA N°1?
    Mr Blaise LOUEMBE aurait pu expliquer à l’amateur BILIE BI NZE que Africa N°1 dispose d’un data capable transporter six chaine de télévision et plusieurs radio FM. Et que d’argent dépensé pour cela!
    Il faut plutôt nous dire ici que c’est l’autre chaîne de la RTPDG.
    Mais pour combien de temps!
    Wait and see

  9. Onvousvoit dit :

    Gabon 24, comme disait quelqu’un on ne se torture plus trop les méninges dans ce pays qui a pourtant beaucoup à démontrer au reste du Monde, le ridicule n’a jamais tué personne dans ce pays, nous savons très bien nous illustrer en plagiâtes inconditionnels comme s’il manquait au Gabon des têtes pensantes. Je n’éprouve aucune fierté à ce genre de parodie médiatique. Messieurs les gouvernants, surprenez nous au moins une fois, si vous aimer ce pays en posant des actes dignes de louanges et empreints de respectabilité et de sérieux. Je me demande jusqu’à quand ce pays continuera à se comporter de la sorte en affichant un manque total de sérieux et de considération quand il s’agit de parler et d’agir au nom du Gabon.
    Gabon 24, une nouvelle chaine dans le panorama télévisuel du Gabon, quand on le dit comme cela, on peut éprouver une pincée de fierté, enfin une vitrine d’informations objectives et impartiales, qui va sérieusement informer le gabonais de façon à lui ouvrir l’esprit, mais bon en y regardant de plus près que constate-on ?
    Le lancement d’une chaine de droit public, financée par l’argent du contribuable se fait dans un cadre privé, hautement huppé en dehors cohésion nationale au frais du contribuable s’il vous plait? Cela mérite un dicton permettez-moi : Nous dépensons sans compter et le pauvre paie.
    Ce n’est pas sérieux du tout, quand on sait que l’Etat a actuellement d’énormes difficultés de trésorerie.
    A côté de cela, on regarde comment Africa n°1 agonise sans que personne ne bronche, on assiste au sacrifice d’un fleuron de la crème médiatique africaine, que dire de radio Gabon, avec une qualité sonore avec de la friture, même à Libreville, nous avons du mal à capter cette radio nationale, vous voulez que je cite radio 2 ou Tv 2, quel gâchis. L’Etat est incapable de redresser ces médias et de les faire fonctionner comme des vraies vitrines du Gabon. Et pourquoi ? Parce que comme d’habitude on y installe parents, amis et connaissances en crachant sur la compétence dont on se méfie comme de la peste. On veut des pantins comme collaborateurs qui nous obéissent au doigt et à l’œil, résultat, rien ne marche dans ce pays.
    Je mets quiconque au défi de me démontrer par A+B un aspect de la vie sociale gabonaise qui soit digne d’envie et de fierté avec les moyens que nous avons. Mais à côté on se réunit dans des salons feutrés pendant que les gabonais souffrent, ne mangent pas à leur faim, meurent de paludisme, de sida (parce que l’Etat n’a pas payé ses cotisation à l’OMS) etc. On se demande bien où va l’argent qui devait être redistribué au pauvre… mais vous avez la réponse, l’argent sort des comptes du trésor pour entrer dans les poches des même personnes.
    Nos dirigeants brillent par leur manque d’à propos quand nous voyons ce genre de spectacles ; avez-vous vu un père de famille, sentant les ressources de la famille se raréfier se livrer à des folies financières (à coup de voyage, de dîner somptueux, de conférences inutiles….) alors qu’il a une famille à nourrir ? que dire d’un tel père de famille ?
    Pour en venir à votre Gabon 24, n’aurait-on pas pu faire une sérémonie moins couteuse, on connait les prix de ce lieu, n’avons-nous pas de salle digne de ce nom au Gabon, pour accueillir un tel évènement ? Monsieur les Gouvernants, vous aurez beau tout dire, votre incapacité à diriger ce pays de façon sage et responsable est chronique.
    Je ne donne pas longue vie à cette chienne de Gabon 24, on sait comment les autres en sont mortes, les mêmes causes produisant les mêmes effets, vous connaissez la suite.

    Pitié pour la Nationale gabonaise, elle n’a engendré aucun fils digne d’une mère patrie providentielle telle qu’elle.

  10. Ravehel dit :

    ils ont vraiment perdu toute raison et veulent s’accrocher au pouvoir par tous les moyens comme ils l’ont toujours fait. mais je les invite à se souvenir de la déclaration du président Bongo  » Dieu ne nous a pas donné de faire du Gabon ce que nous avons fait, ils nous regarde et il nous en demandera des comptes! mes chers compatriote levons nos regards vers le ciel, car le salut du Gabon en dépend!!!!

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