Pour avoir affirmé dans une de ses publications, le 17 août, que le chef de l’État gabonais est de plus en fou, le journal en ligne Kongossanews a été interdit de publication pour une durée d’un mois.

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Vu le Code de la communication en République gabonaise et les textes organisant la Haute autorité de la communication (Hac), l’institution en charge de régulation des médias dans le pays a suspendu le journal en ligne Kongossanews qui, dans une de ses publications du 17 août 2020, a écrit : «Promesses à la Nation : Ali Bongo de plus en plus fou». Même si, depuis lors, le journal a changé le titre de l’article, l’intitulant, «Promesses à la nation : Ali Bongo rebelote», la Hac considère que, de manière non équivoque, «une telle affirmation s’assimile à une injure faite non seulement à la personne d’Ali Bongo mais également une offense à l’institution du président de la République».

Du fait que la Hac peut se saisir d’office, le président de l’institution s’est donc saisi de ces écrits pour brandir la sanction. Selon la loi, tout journaliste est personnellement responsable de ses écrits et des informations qu’il diffuse. Aussi, rappelle la Hac, «il est interdit à tout journaliste l’insinuation malveillante, la calomnie et l’injure». Considérant également que par assimilation la loi dispose que «les informations publiées par les organes de presse doivent respectées les droits et la dignité d’autrui», la Hac estime qu’en publiant ce titre, «le journal Kongossanews a manifestement contrevenu aux dispositions» du Code de la communication en République gabonaise.

Par conséquent, a fait savoir l’institution, compte-tenu de la gravité des faits, le président de la Hac en application de la loi qui lui autorise, dans l’urgence et en cas de manquement grave, avant toute décision au fond, de prendre la mesure conservatoire de retrait provisoire de l’autorisation de publier ou de diffuser pour une durée maximale d’un mois, l’autorité de régulation a décidé «l’interdiction de parution d’une durée d’un mois du journal en ligne Kongossanews».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Quand on voit le train de vie des ministers, députés et directeurs du PDG avec des rémunérations et avantages indues, sans oublier Ali Bongo premier milliardaire du pays alors qu’il est plus connu comme travaillant pour le service publique à temps plein et non comme entrepreneur consacré, quel modèles et quelle motivation reste-t-il pour gagner aimer l’effort quand ce sont les partisans du moindre effort qui tirent tout le profit des ressources du pays et assèchent, rendent arides par conséquent Les autres chemins de development?. La culture de paresse, l’amour de la facilité inpulsés par la gouvernances des Bongos qui préfèrent donner la part d’argent qui devait servir à faciliter et sécuriser Les démarches des entrepreneurs au profit des politicards comme Bilié Bi Nzé qui sans métier a été enrichi uniquement par la politique sans mérite a tué l’amour du travail.

  2. Grégoire Ndong dit :

    Omar et Ali Bongo sont morts sans s’être repentis. Ils n’ont pas voulus reconnaître leurs crimes, leurs vols, leurs mascarades électorales. Qu’ils acceptent aussi de récolter ce qu’ils ont semés en ENFER.

    Sylvia et Nourredine Bongo Valentin, France et Maroc, arrêtez de nous emmerder avec cet Ali Bongo bien mort à Riyad. Le jour où vous annoncerez sa mort, aucun gabonais ne va verser une larme. Et ce ne sera une surprise pour personne, sauf pour les PDGISTES qui vont continuer à jouer la même hypocrisie comme ils savent le faire depuis la création de se parti sorti de l’enfer. PDG : Parti Démoniaque du Gabon.

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