Licenciés le 29 décembre 2017, pour des raisons économiques, les 49 déflatés de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ne sont toujours pas entré en possession de leurs droits légaux. Dans la tourmente, ils ont organisé un nouveau sit-in à la direction générale du Trésor public où on leur promet ce paiement dans la période du 5 au 10 septembre.

Une banderole résumant les points de revendication des déflatés de l’AGP. © Gabonreview

 

En attente du paiement de leurs droits légaux depuis 3 ans, les déflatés de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ont organisé pour la deuxième fois depuis ce mois d’août, un sit-in à la direction générale du Trésor. La quarantaine d’agents rayés des effectifs de l’AGP depuis 2017 voulait, par ce sit-in, obtenir du directeur général du Trésor une rencontre, vu qu’ils avaient accordé à ce dernier deux semaines pour réunir les fonds devant servir au paiement de leurs droits.

Les agents parlent d’un montant estimé à 289 millions de francs CFA et qui n’aurait pas encore été réuni.  «Mais nous apprenons que dans les 2 semaines accordées au Trésor, dans cette période, le Trésor a payé la prime Covid aux personnels de Santé», a fustigé Larson Koumba, membre du Collectif des déflatés, estimant que l’Etat ne fait rien pour résoudre cette situation, ce d’autant plus que, a-t-il laissé entendre, même les militaires ayant participé au défilé du 17 août sont passés à la caisse.

Ces derniers ont finalement été reçus par le directeur du règlement qui a indiqué que l’argent ne sera pas décaissé avant le 10 septembre. «D’après le directeur du règlement, le Trésor pourrait nous payer dans la période du 5 au 10 septembre», a fait savoir Larson Koumba au micro de l’Agence Equateur. «Selon ses explications, il n’est pas possible de nous payer avant car le Trésor doit d’abord payer les fonctionnaires, la main d’œuvre non permanente et les retraités de l’Etat», a-t-il ajouté. Mais les déflatés qui disent attendre depuis 3 ans, ne comptent pas faiblir dans leur mouvement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. BonJovi dit :

    289 millions !
    Ils osent nous déranger pour si peu !

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