Retenu dans la stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités, le programme de mentoring politique de la femme gabonaise a permis d’en outiller plusieurs. Après son lancement le 17 avril par le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, la ministre de la Justice a remis des attestations aux participantes parmi lesquelles des candidates aux scrutins du 26 août.

Erlyne Antonela Ndembet remettant l’attestation à une participante. © D.R.

 

À la suite du lancement du mentoring politique de la femme gabonaise par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 17 avril 2023 à Libreville, et des formations dédiées aux femmes issues d’associations répertoriées, Erlyne Antonela Ndembet a récemment remis des attestations marquant la fin de cette première saison du mentoring aux participantes. Ministre en charge de l’Égalité des genres, le Garde des Sceaux qui a rappelé à ces dernières les enjeux de l’heure en soulignant la nécessité pour elles de porter un message de paix pour la sauvegarde du vivre-ensemble, les a une fois de plus, motivées à participer à la vie politique du pays.

«En tant que femme ce n’est pas facile», a avoué une participante. Si elle n’est pas en lice pour les scrutins de cette année, elle exprime quelques velléités pour les prochains et dis se préparer en conséquence. «Je me forme parce que la politique ce n’est pas un jeu. On va parce qu’on a une vision et un objectif qu’on voudrait atteindre. Je me forme, c’est pourquoi j’ai pris à cette formation», a-t-elle déclaré. Si Erlyne Antonela Ndembet a rappelé que la politique est le lieu où l’on participe à la vie publique, elle a surtout rappelé l’intérêt de ce programme de la stratégie Gabon égalité. «Le président de la République accorde une place de choix à la femme gabonaise. Il revient à la femme de saisir les opportunités qui lui sont  données», a-t-elle dit.

Instantané des échanges avec le garde des sceaux. © D.R.

Parmi les femmes formées, trois têtes de liste aux scrutins de cette année et quelques colistières. Un bon signe pour les formateurs. «Ce qui veut dire que le mentoring politique a porté ses fruits. Nous avons pu briser le plafond de verre et montrer aux femmes que la politique n’était pas si difficile. Ça peut être un métier, ça peut être une vision différente», a commenté Madeleine Orlane Renguila, consultante au ministère de la Justice. «Nous avons constaté après différents échanges avec ces dames-là que chacune d’elle avait une vision de la politique, mais était aujourd’hui formée et prête à s’engager», a-t-elle ajouté.

Au nombre des participantes, Virginie Mounanga candidate aux législatives. «Cette formation nous a édifié autant sur l’histoire du Gabon, les premières femmes qui se sont engagées en politique, que sur les mécanismes pour bien préparer une campagne : comment mieux s’investir et comment bien amorcer son engagement», a-t-elle retenu.

 
GR
 

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