La présidente de la Cour constitutionnelle a reconnu le 18 mars à Libreville que certaines libertés ont significativement été restreintes par les mesures nées de l’état d’urgence sanitaire imposé par la pandémie de Covid-19. Il s’agissait cependant de «juguler une catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature, sa grande contagiosité et sa gravité, la santé de la population», a déclaré Marie-Madeleine Mborantsuo.

La présidente de la Cour constitutionnelle a reconnu le 19 mars 2021 à Libreville, que certaines libertés ont significativement été restreintes par les mesures nées de l’état d’urgence sanitaire imposé par la pandémie du Covid-19. © Jeune Afrique

 

Avec l’avènement du Covid-19 au Gabon, les autorités ont mis en place un plan d’urgence sanitaire, assorti de mesures visant à freiner la propagation du virus. Des mesures qui n’ont pas été sans conséquence sur le quotidien des populations, dont certaines libertés ont littéralement été restreintes. Une réalité reconnue par la présidente de la Cour constitutionnelle le 18 mars à Libreville, lors de la rentrée de sa juridiction.

Au Gabon comme sous d’autres cieux, a affirmé Marie-Madeleine Mborantsouo, «afin de faire baisser la pression sur le système de soins et réduire significativement la propagation du virus pour assurer la préservation de l’état de santé de la population comme la nécessité de préserver la continuité de la vie de la Nation, les gouvernements ont, peu ou prou, sous des appellations voisines, mis en place une forme d’état d’urgence sanitaire sur le fondement duquel les différentes mesures ont conduit à des restrictions significatives des libertés». Mais tout ceci est un mal pour un bien, car, «il s’agissait de juguler une catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature, sa grande contagiosité et sa gravité, la santé de la population», a-t-elle ajouté.

Parmi ces mesures restrictives, dont une grande partie est querellée, figurent l’instauration d’un couvre-feu, le confinement des personnes ou encore les restrictions à la liberté d’aller et venir, l’interdiction totale ou partielle de certaines activités, la limitation de l’action voire la fermeture d’établissements recevant du public, l’obligation d’un test Covid à l’arrivée ou au départ du territoire, etc. «La préservation de la sécurité et le maintien de l’ordre public qui constituent la fonction régalienne par excellence de l’État est indispensable pour la cohésion du tissu social», a conclu Marie-Madeleine Mborantsouo.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Julien dit :

    « …Mais tout ceci est un mal pour un bien… » Mme 3M, est-ce que les mascarades électorales de 2009 et 2016 sont aussi POUR VOUS un MAL pour un BIEN ?

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Après ce mea culpa 3M peut elle nous assurer que toutes les mesures querellés et lisibles au dernier paragraphe seront assouplies ou supprimées, rien n’est moins sur. Immunisez nous dans les règles de l’art, sur ce plan cela fait partie du pouvoir régalien de l’Etat, le reste comme qui dirais chaque chose à sont temps.

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