Les mécanismes de financement des Activités génératrices de revenus (AGR) étaient au centre d’un échange, le 25 février à Libreville, entre le Fonds national d’aide sociale (FNAS) et la Fédération nationale des personnes handicapées du Gabon (FNAPHG).

Gustave Djogo (FNAS), le 25 février  à Libreville © Gabonreview

Gustave Djogo (FNAS), le 25 février à Libreville © Gabonreview

 

Dans le cadre des missions du Fonds national d’aide sociale (FNAS), une délégation de cet établissement s’est entretenue, le 25 février à Libreville, avec les membres de la Fédération nationale des personnes handicapées du Gabon (FNAPHG). Les échanges ont tourné essentiellement autour des mécanismes de financement des Activités génératrices de revenus (AGR) des Gabonais économiquement faibles (GEF) par le FNAS, et le suivi des dossiers parvenus au FNAS pour financement. Concernant le premier point, le directeur de projets suivi-évaluation du FNAS a souligné que depuis un certain temps déjà, «des personnes viennent déposer des dossiers individuels sur nos bureaux. Il s’agissait donc pour nous de recadrer ce mode opératoire en précisant avant tout que seuls les GEF, regroupés en coopératives ou en associations légalement constitués en République gabonaise, sont éligibles à ces financements».

Et Gustave Djogo de rappeler au titre des conditions à remplir pour bénéficier d’un financement, que le projet doit effectivement bénéficier à des GEF ; il projet doit être soumis par une association ou une coopérative formelle ; le financement du projet est assuré par un microcrédit ; le coût du projet n’excède pas 5 millions de francs CFA ; le projet doit obéir aux lois et règlements en vigueur selon le secteur dans lequel il est mis en œuvre ; le projet doit être viable. Si le FNAS n’est encore présent qu’à Libreville, Gustave Djogo a assuré que «ceux de l’intérieur du pays n’ont pas à s’inquiéter car courant mars 2015, le FNAS aura des représentations au niveau des neuf provinces, localisées essentiellement au sein des représentations du ministère de la Prévoyance sociale». Et de suggérer à ceux à qui ces financements sont destinés de faire le choix de secteurs à fort potentiel comme l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’artisanat, le tourisme, les services, etc.

Par ailleurs, le directeur de projets suivi-évaluation a insisté sur le fait que FNAS n’est pas une banque. «Nous finançons les différents projets à travers les établissements de microfinance. D’où les démarches entreprises au sein du FNAS pour mobiliser davantage de partenaires aptes à nous accompagner dans le financement de microprojets», a-t-il expliqué, soulignant que «les conditions de remboursements sont fixées selon les modalités arrêtées par le FNAS et ses partenaires financiers». Un exposé très édifiant à en croire le président de la FNAPHG. «La rencontre a été très enrichissante en ce sens que les Gabonais ont eu des informations sur la constitution des dossiers pour l’obtention des microcrédits, conformément aux missions du FNAS», s’est réjoui Régis Mihindou, avant de conclure : «Nous avons été très édifiés car le responsable du FNAS a été suffisamment clair dans son exposé. Il nous revient, au sein de la fédération et des associations, de relayer ces informations pour que ceux ayant des initiatives puissent bénéficier de financements».

 

 
GR
 

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