Nommé à la tête du ministère de la Justice, Séraphin Akure-Davain a officiellement pris ses fonctions le jeudi 8 mai 2025, succédant à Paul-Marie Gondjout lors d’une cérémonie empreinte de solennité. Entre bilan et engagement, les deux hommes ont salué l’importance du travail collectif pour relever les défis du secteur judiciaire.

Instantané de la cérémonie du 8 mai 2025 au ministère de la Justice. © D.R.

 

C’est dans une atmosphère empreinte de solennité et d’émotion que s’est déroulée, le jeudi 8 mai 2025 en fin d’après-midi, la cérémonie de passation de charges au ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits humains. Présidée par le Secrétaire général adjoint du gouvernement, Gladys Peggy Obone Owoula, cette cérémonie a officialisé la prise de fonctions du Séraphin Akure-Davain, successeur de Paul-Marie Gondjout. «C’est en responsabilité que je prends les charges du Ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits humains», a déclaré le nouveau Garde des Sceaux.

Dans son allocution, il a salué la confiance que lui a renouvelée le président Oligui Nguéma, en l’appelant à intégrer le premier gouvernement de la nouvelle République, assurant être entièrement disponible pour travailler avec l’ensemble de ses collaborateurs. Dans sa démarche, il a dit espérer que la satisfaction donnée au ministre Paul-Marie Gondjout soit la sienne. Se disant pleinement disposé à travailler en étroite collaboration avec chacun, il a invité ses collaborateurs à l’unité et à l’implication collective pour relever les nombreux défis du secteur judiciaire.

Garantir la continuité et l’efficacité de l’action publique

Pour sa part, Paul-Marie Gondjout est revenu sur les vingt mois passés à la tête de ce département. Il a dressé un bilan marqué par des avancées significatives dans la consolidation des acquis judiciaires et la mise en œuvre de projets concrets. «Ce travail n’aurait pas été possible sans l’implication constante de mes collaborateurs, que je remercie sincèrement», a souligné le ministre sortant, insistant sur la qualité de la collaboration interne qui a permis au ministère de fonctionner de manière efficace et sereine. Il a également rappelé la nécessité d’une collaboration étroite entre les trois grands corps du ministère : magistrats, greffiers et personnels administratifs.

Notamment, pour garantir la continuité et l’efficacité de l’action publique dans le domaine de la justice. La cérémonie, qui s’est tenue dans la salle de réunions du ministère, a réuni un large panel d’acteurs : secrétaires généraux, conseillers magistrats, hauts gradés de la Sécurité pénitentiaire, directeurs généraux, chefs de service et personnels. La passation de charges a été précédée d’un entretien à huis clos entre les deux ministres, consacré à la transmission des dossiers en cours, aux projets stratégiques du ministère et au niveau d’exécution budgétaire.

La fanfare de la Sécurité pénitentiaire a ponctué l’événement en rendant les honneurs militaires aux membres du gouvernement entrant et sortant, conférant à la cérémonie tout son caractère solennel.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire