Une délégation du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers (Repar) était récemment en visite sur le site de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. Il s’agissait de vérifier que le groupe Olam respecte bien les limites fixées par le gouvernement gabonais en matière d’études d’impact.

«Cette première visite sur le site de Nkok est non seulement un moyen de contrôler les activités du gouvernement, mais aussi une opportunités pour le parlement d’impulser le programme du développement durable. Nous avons apprécié à notre juste valeur le site de Nkok. Lequel fédère les trois piliers de l’émergence : le Gabon Vert, le Gabon des Services et le Gabon Industriel», a affirmé Christian Magnagna, coordinateur du Repar Gabon.

«Nous avons donc l’assurance que ce projet s’arrime aux principes de développement durable, qui est une préoccupation forte du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, auquel est affilié le Gabon», a poursuivi Christian Magnagna.

Cette visite est intervenue quelques jours après le cri d’alarme de l’ONG H2O, qui a soulevé la question de la dangerosité de la Zone franche de l’île Mandji face au projet de la Zone d’intérêt économique (Ziec) de Port-Gentil initié par le président gabonais et la multinationale Singapourienne Olam.

Selon le président d’H2O, Henri Michel Auguste, «depuis l’annonce de la création de la zone franche de l’île Mandji, qui s’est transformée par la suite en Zone d’intérêt économique de l’île Mandji, nous constatons que, malheureusement, le «Gabon Industriel» prime largement sur le «Gabon Vert», car la définition de la politique du «Gabon Vert» reste floue. Ce qui permet aux industries de différents pays, peu scrupuleuses de l’environnement, de s’engouffrer dans cette brèche laissée béante».

La visite du Repar sur le site de Nkok va permettre de savoir, un temps soit peu, de quoi il retourne. Pour rappel, le Repar est une structure spécialisée créée en 2002 à Libreville. C’est un réseau de discussions et de concertations ouvert aux parlementaires des pays d’Afrique Centrale membres de la Conférence sur les écosystèmes de forêts denses et humides d’Afrique centrale (CEFDHAC) à savoir le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, La Guinée Équatoriale, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Tchad et Sao Tomé et Principe. Basée à Libreville, cette structure garantit l’application de la bonne gouvernance dans la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.

 
GR
 

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