Au Mont-Bouët, lieu chargé de mémoire, la ministre de la Défense nationale, Brigitte Onkanowa, a donné le ton d’une célébration hors du commun. À l’occasion du 65 anniversaire de l’indépendance du Gabon, elle a exalté la grandeur du drapeau et rappelé que sa flamme symbolise bien plus qu’un simple emblème : un serment de fidélité à la Patrie, un appel à l’unité et un horizon de paix.

Brigitte Onkanowa, le 17 août 2025, au Mont-Bouët : «Le drapeau ne frissonne pas par peur, mais par l’élan de notre unité, par la force de votre engagement à bâtir le destin d’une nation qui avance avec dignité et solidarité.» © Facebook/presidencedelarepubliquegabonaise

 

Au pied du mât monumental de 50 mètres dressé sur le site historique du Mont-Bouët, Brigitte Onkanowa, ministre de la Défense nationale, a livré un discours vibrant de ferveur et de symboles, à l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Gabon. Devant le président Brice Clotaire Oligui Nguema et une foule émue, elle a fait du drapeau un serment républicain, une mémoire vivante et une promesse d’avenir.

«Défendre la Nation, c’est aussi défendre ses symboles»

Instantané de la cérémonie de levée des couleurs historique sur le site du Mont-Bouët, dans la Cité de la Démocratie. © Facebook/presidencedelarepubliquegabonaise

Avec gravité et éloquence, la ministre a souligné que l’inauguration de ce mât n’était pas une simple prouesse matérielle mais une proclamation d’identité et de dignité. «Ce mât de 50 mètres n’est pas qu’un acte de grandeur matérielle. C’est un message fort, adressé au monde, sur la dignité et la fierté du Gabon nouveau tant rêvé par nos ancêtres», a-t-elle clamé.

Revenant sur la portée militaire et patriotique de l’événement, elle a ajouté : «En tant que ministre de la Défense nationale, je mesure pleinement la symbolique de ce moment. Car défendre la Nation, c’est aussi défendre les symboles qui l’incarnent et les lieux qui portent sa mémoire collective».

Elle n’a pas manqué d’adresser un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité : «Devant le gouvernement, le doyen des ambassadeurs et le commandement militaire, nous réaffirmons notre engagement à servir notre Patrie avec loyauté, courage et abnégation».

La symbolique des trois couleurs

Le cœur de son allocution a été consacré à l’explication solennelle des couleurs du drapeau, portées comme des étendards de mémoire et de destin. «Le vert, symbole de nos forêts luxuriantes, incarne la richesse de notre terre et la force héritée des générations passées. Le jaune, éclatant comme le soleil, est la lumière divine qui éclaire notre chemin, l’espoir et la prospérité que nous devons bâtir ensemble. Le bleu, profond et apaisant, évoque l’océan qui nous relie au monde, rappelant notre ouverture et notre vocation à rayonner bien au-delà de nos frontières».

Son appel a pris un ton quasi liturgique : «Saluons le drapeau qui frissonne pour nous ! Il ne frissonne pas par peur, mais par l’élan de notre unité, par la force de votre engagement à bâtir le destin d’une nation qui avance avec dignité et solidarité».

Dans un souffle de ferveur patriotique, elle a exhorté : «Saluons-le comme le signe tangible de notre identité collective, le point d’ancrage qui nous rappelle que nous avançons mieux lorsque nous avançons ensemble».

Un appel à l’unité et à la paix

Brigitte Onkanowa a également replacé cet acte symbolique dans la trajectoire politique du chef de l’État : «Après votre brillante élection, vous revenez sur ce site à l’entame de la Vème République pour attacher votre magistère au symbolisme de ce lieu mythique. Vous nous rappelez ainsi l’importance du patriotisme partagé et la nécessité de promouvoir notre indépendance économique, car la souveraineté politique n’a de sens que si elle s’accompagne de prospérité et de bien-être pour tous».

Pour finir, Brigitte Onkanowa, ministre de la Défense nationale, a élevé son propos au rang d’un serment collectif : «Cette célébration ne doit pas seulement être un moment de réjouissance, elle est aussi un appel à notre devoir : préserver la paix, renforcer l’unité nationale et défendre nos valeurs communes». Et de conclure dans une invocation : «Vive le Gabon nouveau, vive la Vème République dans ses cent premiers jours, Honneur et Fidélité à la Patrie !».

Par la richesse de ses images et la force de ses paroles, la ministre a donné au drapeau gabonais un relief sacré, transformant cette levée des couleurs en un acte fondateur pour la Ve République.

 
GR
 

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