Deux Gabonais et un Burkinabé ont été interpelés le 13 juillet à Mouila, en possession de quatre pointes d’ivoire. Les présumés trafiquants, qui seront présentés au Tribunal de Première instance de Mouila, risquent jusqu’à 10 ans de prison.

Les trois présumés trafiquants après leur interpellation, le 13 juillet 2020 à Mouila. © Conservation Justice

 

Bonne prise réalisée par les agents de la Police judiciaire (PJ) et ceux des Eaux et Forêts à Mouila, dans la Ngounié. Avec l’appui de l’Organisation non gouvernementale Conservation justice, ils ont mis la main sur trois individus en possession de quatre pointes d’ivoire, le 13 juillet. Abdoulaye Guetikila, un Burkinabé âgé de 23 ans, Goldsman Mondjo, un Gabonais de 28 ans et Jeanne Koumba, une Gabonaise de 38 ans, ont été appréhendés alors qu’ils s’apprêtaient à revendre leur butin à Mouila. Selon Conservation Justice, les faits se sont déroulés le 13 juillet dans le deuxième arrondissement du chef-lieu de la Ngounié.

«La nouvelle d’une transaction sur l’ivoire a circulé dans ladite ville. Les agents de la police judiciaire et des Eaux et Forêts ont été immédiatement informés. L’équipe s’est alors déployée sur les lieux indiqués afin de mettre la main sur les personnes soupçonnées. Abdoulaye Guetikila a été aperçu transportant un gros sac noir en direction du lieu où l’attendait Goldsman Mondjo pour finaliser la transaction. Quelques minutes après, les agents les ont interpellés. Ils étaient en possession de quatre pointes d’ivoire dont le prix négocié était fixé à 500 000 francs CFA», a relaté l’ONG dont la vocation est de protéger les éléphants et d’autres espèces menacées au Gabon, face à la chasse illégale.

Lors de son interpellation, Abdoulaye Guetikila a cité Jeanne Koumba comme propriétaire de deux pointes d’ivoire dans le lot saisi. Elle a été interpellée à son tour. Les trois mis en cause ont ensuite été conduits au poste de police pour répondre des faits de détention, vente et achat de l’ivoire, conformément aux dispositions de l’article 388 du Code Pénal. Ils seront présentés devant le procureur de la République du tribunal de première instance de Mouila. Les trois présumés trafiquants risquent jusqu’à 10 ans de prison.

 
GR
 

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