Incarcérée à la prison centrale de Mouila pour une affaire de vol de bébé encore en instruction, Matilde Moussavou Massandé a été condamnée, le 27 mai, à un mois de prison pour évasion. Profitant d’une visite de routine chez le psychologue, elle n’était pas repartie dans l’établissement pénitentiaire, se faisant ainsi la malle.

Matilde Moussavou Massandé lors de l’audience. © L’Union

 

Sortie de la prison centrale de Mouila pour une visite de routine chez le psychologue le 9 février dernier, Matilde Moussavou Massandé n’était pas retournée au sein de l’établissement pénitentiaire où elle était incarcérée depuis octobre 2020 pour une affaire de vol de bébé. Rattrapée le 4 mai à Port-Gentil puis réincarcérée à la prison centrale de Mouila, elle a été jugée pour évasion le 21 mai, lors de l’audience foraine de Mandji Ndolou. Estimant son état de santé mentale délicat, rapporte le journal L’Union, les magistrats avaient jugé utile de rendre le verdict au tribunal de première instance de Mouila où, selon la délibération du 27 mai, elle a été condamnée à un mois de prison.

Si à Port-Gentil après 3 mois de cavale Matilde Moussavou Massandé avait justifié sa fuite par le fait que sa place n’est pas en prison, à la barre, elle l’a répété. N’arrivant pas à donner naissance puisque contractant des grossesses qui n’arrivent pas à terme, elle préfère pour ainsi dire, kidnapper des bébés. «Sa place n’est pas en prison mais tout détenu évadé mérite la prison», a déclaré le maître des poursuites. Son instruction pour vol de bébé est toujours en cours mais déjà à Port-Gentil elle avait prévenu, «quand je suis en prison je ne fais rien mais quand on va me faire sortir, si je ne suis pas traitée je vais encore faire la même chose». Dans l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux, nombreux demandent qu’une adoption de nourrisson lui soit favorisée dans l’un des nombreux orphelinat du pays.

 
GR
 

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