Naufrage de l’Esther Miracle : «Personne ne sera épargné», Bilie-By-Nze à l’administration des Transports
La vague provoquée par le naufrage du navire Esther Miracle a amené, ce 17 mars, le Premier ministre à s’adresser à toute l’administration du ministère des Transports. Dans le recueillement, la douleur, mais face aux questions, aux incompréhensions demeurant sans réponses au lendemain de cette catastrophe, Alain-Claude Bilie-By-Nze a poussé un coup de gueule : «Il y a trop de négligence, trop de compromissions, de passe-droits et de petits arrangements. Le secteur des transports est particulièrement concerné, qu’il soit terrestre, maritime ou ferroviaire».
Face à toute l’administration du ministère des Transports, et au lendemain de la démission du chef de ce département après le naufrage de l’Esther Miracle, le 9 mars dernier, le Premier ministre a vertement exprimé son agacement. «Force est de constater, que la complaisance, le laxisme, les conflits d’intérêts et l’intérêt personnel sont des maux qui fragilisent notre mission de service public», a souligné Alain-Claude Bilie-By-Nze, alors qu’il a annoncé l’érection d’une stèle au lieu de départ du bateau, en la mémoire des disparus.
«Chacun assumera ses responsabilités»
ndiquant que les résultats préliminaires de l’enquête toujours en cours, sur les circonstances de ce drame, interpellent et démontrent à bien des égards les failles dans la gestion administrative du ministère des Transports, à tous les niveaux, aussi bien terrestre, aérien que maritime, le patron de l’administration gabonaise a indiqué que «cet évènement malheureux doit servir à tous les gestionnaires des Affaires publiques». «Trop souvent et pour le déplorer, les actes administratifs et autres agréments ou autorisations sont délivrés sans examen rigoureux ni contrôle des pièces fournies au dossier au mépris de l’intérêt général», a-t-il dénoncé, constatant et regrettant par ailleurs «le phénomène de corruption» devenu plus que «préoccupant».
Bilie-By-Nze a donc invité au sens du devoir et de la responsabilité en vue de combattre ce fléau à l’origine de divers maux dans le pays. «Ensemble nous devons et nous allons lutter contre ce fléau ! C’est notre responsabilité !», a déclaré le chef du gouvernement. Prenant appui sur le principe de responsabilité contenu dans le Code de déontologie de la Fonction publique, il a assuré que «tout agent public répondra désormais plus que jamais de ses actes devant les juridictions compétentes».
Revenant particulièrement sur le cas de l’Esther Miracle de Royal Coast Maritime, Bilie-By-Nze, a laissé entendre : «si des failles sont révélées par les résultats de l’enquête au sein de l’Administration des Transports dans le cadre de ce naufrage, des sanctions administratives seront prises sans préjudice des sanctions pénales». «Personne ne sera épargné à tous les niveaux. Personne ! Chacun assumera ses responsabilités», a-t-il poursuivi.
«Viendra le temps des décisions»
Enjoignant les uns et les autres au respect des règles de déontologie et d’éthique devant caractériser chacune de leurs décisions et auxquelles ils doivent résolument être attachés dans l’exercice quotidien de leurs fonctions, afin que pareille situation ne se reproduise dans le pays et particulièrement dans ce secteur d’activité, le Premier ministre a néanmoins rappelé que le pays est dans le temps du deuil et du recueillement. «Nous devons continuer à soutenir les familles et les rescapés. Viendra le moment des réponses aux questions que nous nous posons», a-t-il dit.
A chacun, le Premier ministre demande de prendre conscience du fait que les actes anodins qu’il pose peuvent se jouer de la vie des compatriotes. S’il a précisé que son propos n’est pas pour désigner ou déclarer coupables les fonctionnaires du département des Transports, il n’en appelle pas moins à plus de responsabilité et de rigueur dans la gestion de la chose publique. «Viendra le temps des décisions. Elles seront difficiles pour certaines d’entre elles, mais nous les prendrons, en responsabilité», a conclu le Premier ministre.
7 Commentaires
Omar Bongo : 1967 – 2009
Ali Bongo : 2009 – 2023
Après le père qui a passé 42ans au pouvoir,
Voilà le fils qui en est déja à sa 14ème année lui aussi au pouvoir,
En attendant peut-etre un jur le petit fils…
Voilà donc 56ans que la Dynastie Bongo règne sur le Gabon.
Voilà donc 56ans que le Parti Démocratique Gabonais est au Pouvoir.
Pourtant, lorsqu’on entend Bilié Bi Nzé s’exprimer, au sujet des dysfonctionnements de l’appareil administratif gabonais, des passe-droit, de la corruption institutionalisée etc on a l’impression qu’il fait le bilan d’autres personnes alors que depuis 56ans se sont les mêmes personnes qui gouvernent le pays avec les mêmes méthodes qui nous ont conduit là où nous en sommes.
De qui se moque-t-il en se posant en donneur de leçons ?
Lui-même il a déjà détourné des sous, dans les différents ministères qu’il a occupé la corruption et les passe-droit étaient et sont encore légion.
Et il ose vouloir se mettre au dessus de la melée ?
Incroyable !!!
Ce Bonimenteur croit que ses propos ont de l’importance auprès de qui?
On verra comment il va sanctionner la société SAREP Gabon qui ne s’est pas déroutée sur la zone du sinistre pour porter assistance dans la mesure de ses possibilités…
C’est en ce moment qu’on le prendra au sérieux ce démagogue mythomane.
les conflits d’intérêts et l’intérêt personnel sont des maux qui fragilisent notre mission de service public? Alors que tu as décider de discuter de la loi qui permet aux gabonais de choisir leurs dirigeants avec un groupuscule de 10 personnes de 20 personnes qui sont en conflits d’intérêt avec celle-ci parce que a la conquête des postes et nominations ou de la préservation du pouvoir? Démagogue mythomane.
Ce serait beau d’y croire si ces paroles ne venaient pas d’un démagogue mythomane. Et le dialogue annoncé pour épargner au peuple des élections meurtrières a cause du manque de transparence et qui au final n’a servi qu’a rechercher la préservation du pouvoir pdgiste? De petits arrangements dommageables pour la morale publique qui nous fait beaucoup de mal. C’est ce Bilie Bi Nze qui a proposé l’élection du président par l’assemblée nationale et l’élection a un tour au mépris de la souveraineté et de la légitimité du peuple pour pouvoir se faire élire par la minorité. C’est cet homme qui se gène pas de tromper et de trahir le peuple qui vient donner des leçons. Peut-on le prendre au sérieux chers compatriotes? Trop de négligence, trop de compromissions, de passe-droits et de petits arrangements? il n’y a pas pire que ce que vous avez toujours fait avec la loi électorale et les élections pour que ceux qui le mérite le moins gèrent notre pays avec des bilans et une gouvernance catastrophique pour qu’au final personne ne se sente comptable de des résultats devant le peuple et de la mal gouvernance. Tu es a la racine du problème, plus que les bouc émissaires que tu veux designer Bilié Bi Nze.
les conflits d’intérêts et l’intérêt personnel sont des maux qui fragilisent notre mission de service public? Alors que tu as décider de discuter de la loi qui permet aux gabonais de choisir leurs dirigeants avec un groupuscule de 10 personnes de 20 personnes qui sont en conflits d’intérêt avec celle-ci parce que a la conquête des postes et nominations ou de la préservation du pouvoir? Démagogue mythomane.
La société SAREP Gabon, propriété des Bongos, n’a fait que manifester le mépris légendaire de ces dernier pour le bien-être et la vie des gabonais au nom leur avidité pour le pouvoir, de l’argent qui appartient aux gabonais, des avantages indues. Et ce sont de tels personnes avec des cœurs de pierres qui dirigent la terre du Gabon. Il aura fallu que des gabonais lambda, démunis passent par là pour s’intéresser au sort des gabonais. Malheureusement il y’aura encore des gabonais qui accepteront en 2023 d’être des bœufs votants pour continuer à jouer le jeu qui permet aux Bongo et leur milice du pdg de ruiner leurs vies.