Experts intervenant dans la navigation fluviale et administrations concernées sont réunis à Libreville depuis le 29 mars, dans le cadre d’un atelier national de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos). Prévu se tenir jusqu’au 31 mars, cet atelier devrait aboutir à la mise en place d’une réglementation permettant de couvrir les activités de navigation dans cet espace.

Ibrahim Okanga Souna. © D.R.

 

Libreville abrite depuis le 29 mars un atelier national d’examen de la directive de gestion des déchets issus des unités fluviales et du règlement commun relatif à la collecte, au dépôt et à la réception des déchets huileux et graisseux survenant lors de l’exploitation desdites unités dans l’espace Cicos (Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha). Cet atelier qui se tient jusqu’au 31 mars, devrait fournir à la Cicos des documents améliorés pour répondre aux défis de la navigation fluviale. «Cet atelier va permettre aux administrations et aux experts qui interviennent dans la navigation fluviale d’amender lesdits documents», a déclaré le directeur général adjoint de la Marine marchande.

Selon Ibrahim Okanga Souna, l’idée à terme est de mettre en place une réglementation qui va permettre de couvrir les activités de navigation. «Notamment, les unités fluviales qui naviguent sur le fleuve Ogooué et sur les différents fleuves du Gabon» a-t-il commenté, appréciant l’opportunité de cet atelier d’autant plus qu’«au niveau fluvial, il y a un certain nombre de conventions internationales qui ne sont pas encore intégrées dans notre corpus juridique». La Cicos, rappelle-t-on, est un organe intergouvernemental mis en place pour renforcer l’intégration régionale dans le bassin du Congo et de promouvoir une coopération solide entre les États en matière de navigation fluviale.

 
GR
 

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