La présence du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui, dans la province de la Ngounié a presque failli être occultée par un accident de circulation ayant couté la vie à un enseignant. Se rendant à Mouila, en cortège, où il devait accueillir le chef de l’État, Jean Jacques Mabengha, professeur d’anglais, a trouvé la mort, le 9 décembre, à la suite d’un carambolage entre le véhicule le transportant et un éléphant. Le pachyderme a de même succombé au choc.

Jean Jacques Mabengha. © Montage GabonReview / Facebook/jeanjacques.mabengha

 

Engagé sur la route avec d’autres personnalités pour aller accueillir le président de la Transition qui effectuait sa première visite officielle dans leur province, après sa prise de pouvoir, le 30 août 2023, le professeur d’anglais, n’en reviendra plus jamais. Natif de Malinga, dans le département de la Louetsi-Bibaka, Jean Jacques Mabengha a été victime, dans la nuit du 8 au 9 décembre, d’un accident de circulation entre les villages Moulandoufouala et Guidouma qui lui a coûté la vie.

Les témoins et d’autres médias rapportent que celui qui a été proviseur du Lycée de Kango, principal du collège de Malinga et censeur au Lycée de Medouneu, frère cadet de l’ancien ministre et député de Malinga, Philippe Nzengé Mayila, se rendait à Mouila pour participer à l’accueil du président de la Transition. La délégation, dans laquelle se trouvait un député de la Transition, avait emprunté plusieurs véhicules, formant ainsi un cortège.

Entre Moulandoufouala et Guidouma, zone réputée dangereuse du fait de sa fréquentation régulière par les pachydermes, les premières voitures ont traversé sans anicroches avant que celle à bord de laquelle se trouvait l’enseignant ne se retrouve nez-à-nez avec un pachyderme. Sorti de nulle part, l’animal issu d’un troupeau est entré en collision avec le véhicule. L’irréparable n’a pu été évité. S’en est suivie mort d’homme. L’éléphant non plus n’a pas survécu, racontent les témoins. «Il est mort sur le champ».

Il se dit en effet que n’ayant eu aucune possibilité d’esquive de l’animal, le chauffeur a simplement foncé droit sur lui. D’où le décès de sieur Mabengha. «Il faudrait que les routiers intègrent désormais que cette zone est traversée régulièrement par les éléphants et par conséquent, l’excès de vitesse devrait être prohibée», a suggéré un ressortissant de Guidouma. Selon les témoins, le chauffeur et quelques autres passagers ont été secourus et transportés au Centre hospitalier régional de Mouila.

A Moulandoufouala ou à Guidouma, des villages situés à une cinquantaine de kilomètres de Mouila, c’est bien connu : de minuit à 5 heure du matin, cette zone est très fréquentée par les éléphants. Et l’on se rappelle d’un autre fait divers, dans cette zone, remontant à environ deux ans, au cours duquel les pachydermes avaient détruit un canter et pourchassé ses occupants. Mais encore, plusieurs accidents de ce type se sont déjà produits dans cette localité avec à la clé des morts d’hommes.

«Le ministère en charge de la protection de ces mammifères, qui ont déjà causé trop de torts aux routiers, se doit d’installer sur ce linéaire, des panneaux de signalisation pour appeler les nombreux usagers de ladite route à la prudence et à limiter les vitesses», a ajouté le ressortissant de Guidouma.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Test dit :

    Meme un camion poids lour ne peut pas tuer un elephant. J’imagine a quelle vitesse il roulait pour en arriver a ce malheureux drame. Une voiture qui tue un elephant. Il faut rouler a 100 Kmh. On perd encore un prof d’anglais alors q’il y e a tres peu au Gabon. C;est tres triste cet accident.

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