Limogé de son poste, le secrétaire général de la Caisse nationale de la  sécurité sociale (CNSS) a aussitôt été reconduit à la même fonction. 

© D.R.

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Que s’est-il réellement passé à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) ? Démis de ses fonctions de secrétaire général, Arsène Lessy Moukandja les a retrouvées 24 heures plus tard, le gouvernement étant revenu sur sa décision. Des mesures additives ont même été rendues publiques.

On note que Michel Ankouni a été promu directeur général de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP), en  remplacement  d’Alfred Nguia Banda. Du coup, d’aucuns parlent de règlement de comptes politiciens. Surtout qu’Arsène Lessy Moukandja est de la parentèle de Faustin Boukoubi.

Ces mouvements seraient-ils liés au positionnement politique des uns et des autres ? Craindrait-on une éventuelle démission du secrétaire général du PDG ? Voudrait-on faire payer à Nguia Banda sa liberté de ton ? Le gouvernement a-t-il courbé l’échine dans un cas tout en se montrant vindicatif dans l’autre ? Des questions, toujours et encore…

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Il y aura t il une prochaine démission d’un gros calibre PDGiste? OK imaginons ce qui se passera:

    « Après sa sortie ses ex collègues diront qu’il n’aura été que voleur et bras cassé et tout et tout… Qu’on a jamais voulu nous dire quand il était aux affaires.

    Puis ce nouvel opposant ira retrouver les autres en nous disant qu’Ali est le pire des bandits, ce qu’il ne l’a découvert que 7 ans après l’avoir lourdement soutenu (sans compter les années à soutenir son père).

    Il découvrira la dure vie de la personne qui passe de l’autre côté (oui dans les grandes démocraties comme le Gabon, bah c’est comme ça que ça se passe), refus de vols, empêchement de sortir du pays, refus de salle de meeting, plus d’accès aux médias télévisuels, à l’union, suivi perpétuel par les services secrets gabonais (qui n’ont pas d’autres missions que les opposants à priori), par les espions du PDG, Injures sur les médias publiques, descentes d’individus mal intentionnés dans votre demeure ou votre lieu de rassemblement, verrouillage de vos comptes, torpillage de vos entreprises locales (aussi obtenues avec l’argent du vol)… Pour ne citer que cela.

    Il nous fera les grands discours disant (enfin) que le peuple souffre que le pays n’avance pas… S’attirant la sympathie de ceux qui ont soif de changement (le véritable, pas celui qu’on nous chante à la RTG).

    C’est à cela qu’on les différencie d’avec les autres ex hiérarques qui ont eux simplement décidé de se remettre en retrait. Continuant à bouffer leurs perdièmes en toute quiétude (ce n’est pas chose aisée de monter au front ici au Gabon, donc chapeau quand même messieurs les nouveaux opposants). »

    Si Boukoubi veut se lancer, il sait à quoi s’attendre, ses amis lui ont dit. Toutefois, par la persévérance, toutes ces souffrances forceront le respect (Mamboundou victime de Bongo, Mba Obame victime d’Ali avec Ping et les autres aujourd’hui).

    Dans tous les cas, on est tous là, on verra bien qui ira souffrir dans l’opposition pour renverser le PDG, on leur souhaite déjà la bienvenue.

  2. Petit Piment dit :

    Et moi qui pensait que le journaliste c’était pour apporter des réponses et la votre article c’est juste supposition, supputation, et interrogation !

  3. C’est pas étonnant, ce genre de tour de passe-passe avec eux. On est bien au Gabon où la politique et la compétence sont à ça!

  4. mbay dit :

    ça sent du roussi, baroud d’honneur ou chant du signe pour BOUKOUBI et sa parentelle?
    Un peu de testicule entre les jambes quand même!!!! KIAKIAKIA

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