Artiste, graphiste et designer, CorailKing s’est résolu à rendre plus attrayante la capitale gabonaise en peignant sur les murs de certains quartiers des fresques mettant en scène des animaux et des masques du Gabon. Le collectif d’artistes pluridisciplinaire qui l’accompagne et lui-même devraient bientôt s’attaquer aux trois grands échangeurs de Libreville… à condition que la Mairie de Libreville le leur autorise.

L’artiste CorailKing à l’œuvre au quartier Louis, à Libreville. © D.R.

 

Deux membres du collectif à l’ancienne gare routière de Libreville. © D.R.

«On fait ça pour l’Histoire». Lancé il y a quelques jours à l’initiative de CorailKing, jeune artiste gabonais, le projet vise à donner à Libreville une image différente de ce qu’elle renvoie depuis quelque temps, notamment avec le retour des immondices dans les rues. «La ville, notre ville manque d’éclat!» s’est-il exclamé récemment sur Facebook, non sans exprimer son intention d’y remédier à sa manière. Aussi, aidé par un collectif d’artistes multidisciplinaires baptisé «Les Futuristes», la semaine dernière, le jeune graphiste et designer a-t-il commencé à produire des fresques murales mêlant nature et tradition dans certains quartiers de la capitale, à Louis et à l’ancienne gare routière.

«À travers cette série de fresques, explique-t-il, le collectif d’artistes réunis à cet effet souhaite matérialiser sa volonté de s’impliquer positivement dans le quotidien de la cité. C’est également un moyen d’affirmer, de manière créative, l’identité gabonaise à travers cette série d’œuvres d’art publiques dans la ville. Pour le coup, ce sera là l’occasion de placer l’art à la portée directe des citadins de Libreville.»

Souhaitant poursuivre sa mission qui est de «donner un nouvel éclat aux rues de Libreville et procurer gaieté et fierté aux habitants», le collectif d’artistes entend revêtir les trois principaux échangeurs de la capitale (Charbonnages, IAI, Nzeng-Ayong) de leurs fresques. CorailKing et ses compagnons parmi lesquels des peintres, des graphistes, un slameur et un photographe prévoient également de parer les murs à l’abandon appartenant au domaine public et situés dans les zones à forte densité de population. Mais pour ce faire, il espère avoir l’autorisation de la Mairie de Libreville.

«Ces fresques murales célèbrent, chacune avec sa forme et sa manière, notre faune, nos flores, nos rites et nos traditions.»

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Biswe dit :

    Félicitations…cela va permettre à ces arts de sortir de l’anonymat et donner un peu d’eclats et lumière à la morosité ambiantedes rues de Libreville!

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