Dans le cadre de la 10e édition de la campagne Octobre rose, la mairie de Libreville a organisé ce lundi 23 octobre une conférence scientifique sur les cancers féminins. Au Gabon où les taux de mortalité des cancers du sein et du col de l’utérus sont respectivement de 9,6 et 11,5%, l’institution a dit s’engager à une vie saine.

Les officiels dont le délégué spécial de la commune de Libreville. © D.R.

 

Sous le thème «Contre le cancer, je m’engage à une vie saine»,  le Gabon organise sa 10e édition de la campagne Octobre rose. Dans la foulée, la mairie de Libreville a organisé ce lundi 23 octobre, une conférence scientifique sur les cancers féminins au cours duquel, le délégué spécial de la commune de Libreville a estimé que ce thème interpelle sur «l’importance de préserver notre bien-être». «Il prône une vie saine pour tous via l’alimentation saine, mais également la pratique régulière du sport», a déclaré Judes Ibrahim Rapontchombo. Dans le pays, a-t-il dit, le cancer du sein occupe la première place.

Soit 16,30% des malades et 9,6% du taux de mortalité devant celui du col de l’utérus qui est à 13,5% pour les malades et 11,5% pour le taux de mortalité. «Cela montre que nous devons tous conjuguer ensemble nos efforts pour remporter le combat contre les cancers du sein et du col de l’utérus dans notre pays», a estimé le délégué spécial en présence du médecin colonel Léonce Ivala. Cancérologue à l’Institut de cancérologie d’Akanda, il animait la conférence. «Une bonne santé c’est notre objectif premier», a dit le médecin qui a invité les femmes à se faire dépister, avoir une bonne alimentation et pratiquer le sport permet éviter le cancer. En outre, avoir une vie saine.

La mairie de Libreville, a fait savoir le délégué spécial, compte intensifier la sensibilisation, l’éducation pour le changement des comportements ainsi que le dépistage dans la commune de Libreville. «Nous sommes tous concernés. La prévention et le dépistage par une sensibilisation de masse sont le pilier de notre riposte face à ces ennemis silencieux», a dit le délégué spécial pour qui, «si nous n’avons que des femmes malades, c’est toute la société qui est foutue». «Contre le cancer, la Mairie de Libreville s’engage à une vie saine», a soutenu Judes Ibrahim Rapontchombo.

 
GR
 

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