Accompagnée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) a organisé pour son personnel féminin, une campagne de sensibilisation aux enjeux des cancers féminins. Animée par le Dr Nathalie Ambounda Lédaga, les femmes ont été édifiées sur les causes des cancers du sein et du col de l’utérus, et la nécessité de se faire dépister.

Dr Nathalie Ambounda Lédaga édifiant le personnel féminin de l’ANPI-Gabon sur les cancres féminins. © Gabonreview

 

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Le mois d’octobre est désormais considéré comme celui de la lutte contre les cancers féminins. D’où, « octobre rose » dont la campagne est portée au Gabon par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO). Accompagnée par cette fondation, l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) a organisé pour son personnel féminin, le 15 octobre, une campagne de sensibilisation aux enjeux des cancers féminins.

Animée par le Dr Nathalie Ambounda Lédaga, médecin gynécologue obstétricienne, directrice du Programme national de prévention et de contrôle des cancers, présidente de l’association Adolescente et santé, l’idée était d’inciter les femmes à aller vers le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus.

«Le dépistage du cancer du col de l’utérus est aisé parce que l’avantage c’est qu’on peut détecter des lésions précancéreuses qu’on va soigner pour éviter d’arriver aux lésions cancéreuses. Et même lorsqu’on a une lésion cancéreuse, si elle est au début, le dépistage va la détecter tôt, on va soigner et la guérison peut être assurée à 99 voire 100%», a déclaré le Dr Nathalie Ambounda Lédaga.

«Au niveau du cancer du sein, il est question de détecter la plus petite transformation anormale du sein pour arriver à l’extraire et assurer le contrôle du cancer du sein, donc, être déclarée en rémission ou par abus en guérison. Il est question, pour le cancer du sein, de le contrôler pour que la femme continue à vaquer à ses occupations et assumer les charges qui lui incombent», a-t-elle ajouté.

La cause du cancer du col de l’utérus, a dit la praticienne, c’est le papillomavirus. «Une infection sexuellement transmissible à l’origine qui, si elle n’est pas prise en charge, va donner une lésion précancéreuse. Si cette lésion précancéreuse n’est pas traitée, elle va donner une lésion cancéreuse et si la lésion cancéreuse n’est pas traitée au début, elle va donner un cancer invasif et c’est ce stade qui est plus difficile à soigner», a-t-elle expliqué.

«Les signes du cancer du sein c’est essentiellement la boule et le changement de peau au niveau du sein», a-t-elle fait savoir, indiquant que le dépistage précoce, est la meilleure façon de prévenir les cancers.

La peur du dépistage, a-t-elle assuré, devrait alerter d’autant plus que «c’est l’absence de dépistage qui est la première cause de cancer». À juste titre, a fait savoir Gabriel Ntougou, directeur général de l’ANPI-Gabon, des séances de dépistage ont été prévues pour le personnel féminin de l’ANPI-Gabon. Dès le 23 octobre, ces femmes devront se rendre au Centre hospitalier universitaire d’Owendo pour ce le dépistage. «La peur du dépistage il faut déjà l’enrayer. C’est pourquoi nous encourageons nos femmes de l’ANPI à procéder à ce petit exercice», a-t-il dit, invitant à l’instar du Dr Nathalie Ambounda Lédaga, les femmes à pratiquer une l’activité sportive, manger moins sucré, prendre moins d’alcool, moins de tabac et prendre plus de légumes et des fruits.

 
GR
 

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