Les femmes de la commune de Port-Gentil ont été sensibilisées le week-end écoulé sur les cancers du sein et du col de l’utérus à la faveur d’un colloque organisé à leur attention par «leur fille» Carmen Ndaot, ministre de la République.

À droite, le Dr Ngo Nze durant son exposé. © Gabonreview

 

C’est en sa qualité de fille de la province de l’Ogooué-Maritime que Carmen Ndaot a tenu à mettre ses sœurs et mères de la commune de Port-Gentil au même niveau d’information que les autres femmes du pays en ce qui concerne les cancers féminins.

Carmen Ndaot, élue locale du PDS, et les femmes ayant effectué le déplacement. © Gabonreview

En effet, la ministre de la Promotion des investissements, qui a encouragé les efforts consentis par la première dame Sylvia Bongo Ondimba dans «son combat pour les droits de la femme, pour son émancipation et pour sa santé», a profité du prolongement de deux semaines de la 7ème édition de la campagne «Octobre rose» pour organiser un colloque, dans la capitale économique, sur les cancers du sein et du col de l’utérus. L’exposé, animé par docteur Ngo Nze, gynécologue obstétricien, s’est déroulé au siège du Parti pour le développement et la solidarité (PDS), en présence de nombreuses femmes ayant effectué le déplacement.

Des causes aux symptômes en passant par les manifestations de l’un ou de l’autre cancer, les complications éventuelles, les tabous, etc. rien n’aura été laissé au hasard par le conférencier qui a martelé l’importance du dépistage. Le gynécologue obstétricien a soutenu qu’«une détection précoce offre plus de chance de guérison».

Au nombre des préoccupations des participantes, on pourrait noter l’absence d’un site de dépistage par frottis dans la capitale économique, le manque de traitements éventuels contre les cancers féminins, l’inaccessibilité du vaccin du cancer du col de l’utérus revendu trop cher par les compatriotes en blouse blanche qui le font venir sur Port-Gentil…

Au terme des échanges, le membre du gouvernement s’est dit satisfaite de la pertinence des questions. Cela démontre, s’est-elle ravie, l’intérêt que les femmes accordent à leur santé. Ce qui est tout à fait normal, selon Carmen Ndaot, d’autant plus qu’à l’en croire, «les cancers féminins, notamment ceux du sein et du col de l’utérus constituent aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique au Gabon et dans le monde».

En attendant que certains manquements purement techniques soient comblés, le ministre a exhorté les femmes et les hommes à se faire dépister pour connaitre leur statut. Elle a également invité les séminaristes à être des relais dans leurs environnements respectifs.

 
GR
 

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