Jean Loîc Ngoyabi, Aimé Pamphile Inengue et Bonezi Buenos Baka Malamba ont été interpellés, le 11 septembre à Koula-Moutou et Lastoursville, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Les trois complices, tous de nationalité gabonaise, sont trempés dans une affaire de trafic d’ivoire.

Jean Loîc Ngoyabi, Aimé Pamphile Inengue et Bonezi Buenos Baka Malamba après leur arrestation, le 11 septembre à Lastoursville. © Conservation Justice

 

La lutte contre le trafic d’ivoire ne faiblit pas. Une équipe mixte constituée des agents de la Police des investigations judiciaires de l’Ogooué-Lolo et de la Direction provinciale des Eaux et Forêts de ladite province, appuyée par l’ONG Conservation Justice, a mis la main sur des présumés trafiquants à Koula-Moutou et Lastoursville, le 11 septembre.

Jean Loîc Ngoyabi, Aimé Pamphile Inengue et Bonezi Buenos Baka Malamba, tous de nationalité gabonaise, ont été cueillis alors qu’ils étaient en pleine transaction pour vendre des pointes d’ivoire d’éléphant et une peau de panthère. Ces arrestations ont été rendues possibles grâce à un signalement donné par une personne de bonne foi.  Jean Loîc Ngoyabi et Aimé Pamphile Inengue ont été interpellés en premier, dans la ville de Koula-Moutou, au moment où le premier cité s’apprêtait à vendre les quatre pointes d’ivoire et la peau de panthère, pendant que le second assistait à la vente.

Selon les déclarations de Jean Loîc Ngoyabi, son complice Bonezi Buenos Baka Malamba a été désigné comme copropriétaire des pointes d’ivoire qu’ils auraient ensemble ramassées en forêt. Ce dernier a été interpellé à son tour une heure plus tard à Lastoursville, où il attendait sa part d’argent issue de la vente de l’ivoire. Les trois présumés trafiquants ont été conduits dans les locaux de la Police Judiciaire à Koula-Moutou où ils sont actuellement gardés à vue, en attendant d’être déférés devant la formation spéciale du tribunal de Libreville. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. PISSAMA-PISSAMA dit :

    Il faut plutôt se poser la question qu’est-ce qui pousse les jeunes Gabonais à rester insensible au politiques de l’Etat

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