Située au bord de la lagune Fernan-Vaz dans le département d’Etimboué dont elle est le chef-lieu, la ville d’Omboué dans l’Ogooué-Maritime n’avait plus d’éclairage public depuis deux ans. Avec le soutien de la municipalité de Port-Gentil, chef-lieu de la province, les choses se sont arrangées depuis le 3 mai dernier.

La ville d’Omboué est à nouveau éclairée dans la nuit. © D.R.

 

Depuis un peu plus de deux années, la petite commune d’Omboué vivait, dès la nuit tombée, dans le blackout total. Le Dr André Augand, maire de cette petite ville de plus de 2000 âmes, multiplie depuis un trimestre les actions visant l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens. Prenant à bras le corps le manque d’éclairage public dans sa ville, il s’est rendu à Port-Gentil où il a été reçu par le maire du chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime, Gabriel Tchango. Au terme de leurs changes, axés sur les intérêts communs et le développement des deux agglomérations, le maire de Port-Gentil lui a accordé son soutien pour la réalisation de plusieurs projets pour la commune d’Omboué, notamment la réhabilitation de l’éclairage public.

Avec le soutien de la municipalité de Port-Gentil et du Conseil national de l’Eau et de l’Électricité, les travaux de remise en état des lampadaires publics. © D.R.

Ainsi, depuis le 3 mai dernier, plusieurs engins techniques de la mairie de Port-Gentil ont été déployés à Omboué en vue du rétablissement de l’éclairage public. Menés en collaboration avec le Conseil national de l’Eau et de l’Électricité, les travaux ont permis la réhabilitation de plus d’une centaine de lampadaires, équipés de lampe électroluminescente, dite lampe LED. Technologie d’avant-garde, ces lampes émettent une lumière d’une intensité diffuse et consomment peu d’électricité. «Actuellement, on est bien éclairé à Omboué. Tout est revenu à la normale comme avant. Et c’est à féliciter», s’est réjoui Idriss Rétoino, un habitant de la ville.

Les aléas climatiques et événementiels endommageant certains branchements électriques, ainsi que la vétusté des lampadaires et de ses accessoires étaient à l’origine de la situation antérieure. «On ne pouvait plus circuler tranquillement à Omboué dès la nuit tombée. C’étaient les maisons qui éclairaient la route. Et les bandits régnaient en maîtres», se rappelle Claudia Ogoula, riveraine du quartier Essonguendjana.

La mairie d’Omboué prévoit plusieurs autres actions devant favoriser l’amélioration de la qualité de ses services. Elle manifeste également sa ferme volonté de travailler main dans la main avec la mairie de Port-Gentil pour le bien-être de leurs cités respectives.

 
GR
 

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