L’opération de nettoyage du canal, situé en face du lycée d’Oloumi et de curage des caniveaux se trouvant juste à l’entrée dudit établissement, s’est achevée le 22 décembre dernier. Cette action de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) permettra de soulager les populations de cette partie de Libreville contre les inondations.

Financée par l’Agence japonaise de coopération internationale, l’opération de nettoyage du bassin-versant et du curage des caniveaux dans la zone du lycée d’Oloumi a pris fin le 22 décembre 2023. Durant deux jours, les membres de l’association des anciens stagiaires gabonais de la Jica (AASJG) en partenariat avec la direction générale de l’environnement de la Mairie de Libreville ont mobilisé des engins pour curer le bassin versant de cette zone.

«On a un engin qui travaille avec la Mairie de Libreville, qui est descendu dans le canal pour le curage. Ensuite, les déchets ont été déversés chez un autre opérateur dans la zone qui a du matériel pour porter tout ça à la décharge publique», a indiqué le président de l’AASJG, Pascal Benga Tonangoye.

Désormais, les eaux ruisselant dans cette partie du 4e arrondissement de la commune de Libreville pourront circuler librement, car les déchets obstruant le canal ont été dégagés. Cette opération constitue une réussite pour la coopération entre l’État gabonais et le Japon sur le plan environnemental à travers l’AASJG. Selon la Jica, c’est un avantage parce que cette opération du curage des caniveaux ne va pas seulement soulager les riverains et les détenteurs de commerces étant aux alentours de la zone, mais va surtout alléger les apprenants et les enseignants du lycée d’Oloumi.

Cette activité est une réussite pour l’association des anciens stagiaires gabonais, car à travers cette action, ils ont mis en pratique ce qu’ils ont reçu au Japon au cours de leur formation. En effet, la coopération avec le Gabon permet à un jeune d’aller au Japon pour se former dans plusieurs domaines et au sortir de sa formation de mettre sur pied un plan d’action pour son pays. Mais l’État gabonais n’a pas toujours les moyens d’accompagner l’implémentation de ces plans d’action et, grâce à l’association et à la Jica aujourd’hui, les plans d’action peuvent être réalisés. La coopération entre la Jica et le gouvernement gabonais se veut pérenne dans le temps.

 
GR
 

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