À la faveur de la session introductive co-présidée par le ministre gabonais des Eaux et Forêts Lee White et la secrétaire d’État française Chrysoula Zacharopoulou, les travaux du One Forest Summit ont officiellement démarré ce mercredi 1er mars à Libreville.

Lee White et Chrysoula Zacharopoulou, le 1er mars 2023, à Libreville. © Gabonreview (capture d’écran)

 

Les travaux du One Forest Summit sont en cours à Libreville après l’ouverture officielle intervenue dans la matinée à la faveur de la session introductive co-présidée par Chrysoula Zacharopoulou qui, d’entrée de jeu, n’a pas manqué de rappeler les enjeux de cette rencontre co-organisée par le Gabon et la France deux mois après la Cop15 et trois mois après Charm el-Cheikh. Elle a notamment assuré que le sommet de Libreville «est une étape importante».

«Il ne s’agit pas, ici, de courir après de nouveaux accords ou de nouvelles déclarations d’intentions. Nous sommes réunis ici pour un sommet d’action et de solutions. Nous voulons mettre en œuvre nos engagements. Je pense notamment à l’accord historique adopté en décembre à Montréal pour mettre fin à la perte de la biodiversité et la restaurer. Cet accord contient des cibles fortes ambitieuses, comme la protection de 30% des terres et des océans, la restauration des écosystèmes dégradés, ou encore des engagements financiers très importants. Et je le répète, ces engagements ne suffisent pas. Il faut désormais les mettre en œuvre ! Il y a en effet urgence. Urgence à protéger notre climat. Urgence à protéger notre nature et sa biodiversité. Et urgence à promouvoir un développement durable, au bénéfice de toutes les populations», a déclaré la secrétaire d’État française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

Pour sa part, Lee White a lui aussi exhorté à agir en urgence face aux changements climatiques qui menacent particulièrement dans la Corne de l’Afrique, où 22 millions de personnes subissent les conséquences de la sécheresse. «Les forêts dans lesquelles on se trouve au Gabon représentent un stock d’environ 10 ans d’émission mondiale de CO2. Si nous perdons ces forêts, nous perdons tout simplement la lutte contre le changement climatique. On condamnerait alors nos enfants et nos petits enfants à vivre dans un monde à trois-quatre voire cinq degrés supplémentaires. Quatre degrés de plus sur la planète peuvent devenir dix degrés de plus dans certains endroits en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie… Dans un monde où l’on constate déjà des catastrophes climatiques», a prévenu le ministre gabonais des Eaux et Forêts.

Le One Forest Summit se tient à Libreville jusqu’au jeudi 2 mars. Les travaux se déroulent en trois principaux panels : «Débloquer des sources de financements innovants», «Promouvoir les chaînes de valeur durables», «Promouvoir la coopération scientifique sur les forêts tropicales». Le segment de haut niveau est prévu pour demain avec les chefs d’État et de gouvernement à la présidence de la République.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. kombila paga yves stéphane dit :

    bonjour à toutes et à tous aujourd’hui vous parlez simplement du climat mais dans quelle condition de travaille se trouve les agents des EAUX et FORETS du GABON nous vivons l’absence véritable des bâtiments Administratives comme celui des cantonnements le mauvais
    état des conditions des logements le manque des véhicules de service mais aussi le manque du statut para militaire voici les problèmes des agents des EAUX et FORETS du Gabon

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