La capitale gabonaise abrite depuis ce 1er mars, le One Forest Summit. Une rencontre internationale consacrée à la préservation et à la valorisation des forêts tropicales. Pour Dieudonné Minlama Mintogo, l’occasion est donnée aux différentes parties prenantes de rattraper le retard accusé dans la mobilisation des fonds nécessaires pour soutenir nos pays dans les efforts de conservation et dans une réelle diversification de nos économies.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo attend du One Forest Summit des engagements fermes de la communauté internationale en faveur du développement du Gabon. © D.R.

 

Après les One Planet Summit, dont l’un consacré à la biodiversité en 2021, le One Ocean Summit organisé à Brest en 2022, le One Forest Summit se tient du 1er au 2 mars à Libreville au Gabon. Une rencontre internationale consacrée aux bassins forestiers du monde et au bassin du Congo en particulier, suscitant des attentes particulièrement fortes. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo attend de ce sommet des engagements fermes de la communauté internationale en faveur du développement du Gabon. «Toute autre option nous conduira à un échec et sera perçue par nos populations comme une grande injustice à l’échelle planétaire», assure-t-il, dans une déclaration dont Gabonreview a obtenu copie.

Le Gabon, un pays où 88% de son territoire est couvert par la forêt équatoriale, est un précurseur dans la protection de ses ressources naturelles en engageant volontairement à protéger un tiers de ses espaces naturels, terrestres et marins. Le Gabon a adopté un modèle économique alliant développement industriel et gestion durable de ses ressources naturelles. «Le leadership du Gabon, soutenu par une volonté inébranlable du président Ali Bongo, dans le domaine de la protection environnementale, est reconnu de tous et par tous. Toutefois, au regard, des sacrifices consentis, les retombées, à la hauteur de nos engagements, tardent à venir. À ce sujet, il me paraît désormais impératif d’œuvrer pour faire de notre politique environnementale un pilier essentiel de notre développement économique et social», estime-t-il.

Plutôt optimiste, par rapport à certains acteurs politiques et de la société civile gabonaise, Dieudonné Minlama Mintogo voit la tenue de ce nouveau sommet comme l’occasion pour les différentes parties prenantes de rattraper les retards constatés dans la mobilisation des fonds nécessaires pour soutenir nos pays dans les efforts de conservation et dans une réelle diversification de nos économies. «Il sera utopique d’envisager une véritable politique de conservation si elle n’est pas suivie par des politiques ambitieuses de développement et de lutte contre la pauvreté dans les pays «conservateurs», souligne l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo.

 
GR
 

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