Unique candidat de la région Afrique centrale, le Gabon a été élu au Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU), ce 11 juin, à New-York. Il fait partie des 5 nouveaux membres non permanents qui siégeront au sein de cette instance exécutive pour une période de 2 ans (2022-2023). Une grande victoire diplomatique, estime le chef de l’Etat gabonais.

Le Gabon siégera au Conseil de sécurité de l’ONU. (Ici, à droite, Pacôme Moubelet Boubeya, le ministre gabonais des Affaires étrangères). © D.R.

 

«Le Gabon a été élu ce jour membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU», a tweeté le chef de l’Etat gabonais, ce 11 juin. «C’est une grande victoire diplomatique mais également une lourde responsabilité», estime le président Ali Bongo qui assure que son pays ne ménagera aucun effort pour participer à l’effort de paix, d’équilibre et de stabilité du monde. Le Gabon était, pour ainsi dire, en lice sur un scrutin ayant permis d’élire les 5 pays qui remplaceront les membres non-permanents sortants, après l’expiration de leur mandat le 31 décembre 2021. Notamment, la Tunisie, le Niger, le Vietnam, l’Estonie, et Saint-Vincent et les Grenadines.

A l’assemblée générale des 190 pays membres votants, le Gabon a reçu 183 voix pour. A côté de lui, pour le compte du groupe africain de l’Onu, on compte le Ghana qui, pour sa part, a obtenu 185 voix. Pour le groupe Asie-Pacifique qui inclut le groupe arabe, les Émirats arabes unis ont obtenu 179 voix. Pour le groupe des pays d’Europe de l’Est, l’Albanie a eu 175 voix ; et pour le groupe Amérique latine et Caraïbes, le Brésil a obtenu 181 voix. Ce sont là les 5 pays qui siégeront au sein de cette instance exécutive pour la période 2022-2023. Parmi ces pays, il y a le Brésil a déjà siégé 10 fois, le Gabon 3 fois, le Ghana trois fois également, alors que les Émirats arabes unis n’ont siégé qu’une fois quand l’Albanie siégera pour la première fois.

Si l’on rappelle que le Conseil de sécurité est l’organe exécutif des Nations unies en charge des questions de paix et de sécurité, on se rappeler qu’il est composé de 5 membres permanents que sont la Chine, les États-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni ; et de 10 membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’Assemblée générale qui procède chaque année à l’élection de 5 nouveaux membres non-permanents, comme il en a été le cas ce 11 juin.

Le Gabon qui est de retour au sein de ce Conseil, 10 ans après son dernier passage, avait le soutien de l’Union africaine (UA). Avec les 4 autres élus ce 11 juin, il siègera dès le 1er janvier 2022 aux côtés de l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège, les 5 autres pays de la liste des 10 membres non permanents qui, pour leur part, sont au sein du Conseil depuis le 1er janvier 2021.

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GR
 

13 Commentaires

  1. Bernadette dit :

    C’est que le monde va vraiment très mal.

  2. Didier dit :

    Ce qu’il faut retenir de ce nouveau théâtre, c’est que le Gabon n’est pas géré par Ali Bongo qui n’est plus. C’est son épouse Sylvia Bongo et son fils adoptif Nourredine Bongo qui sont bien aux commandes, eux-mêmes manipulés par la francafrique. CQFD.

    Dommage que nous soyons impuissants (et surtout desunies) à cette comédie qui se déroule devant nos yeux. 2023 approche avec sa nouvelle mascarade électorale présidentielle.

  3. Didier dit :

    Jean Eyeghe Ndong qu’on disait avoir trahi l’opposition s’est enfin exprimé. Vous avez bien compris les raisons de sa demande d’audience au sosie d’Ali Bongo que le même pouvoir s’est empressé de récupérer en sa faveur.

    Merci Mr Jean Eyeghe Ndong. Nous vous avons compris. Espérant du moins que vous avez touché du doigt que cet Ali Bongo est bien un sosie et non le vrai qui est bien décédé à Riyad en octobre 2018.

  4. Fiacre dit :

    @Didier, Jean Eyeghe Ndong, ne pouvait-il pas se contenter d’une lettre adressée à « Ali Bongo » (ou sosie)? Il n’ignore pas les stratèges de ce régime tyrannique pourtant, lui ancien premier ministre du défunt père d’Ali Bongo.

    Bref, si ça été pour vérifier d’i c’est bien Ali Bongo, et qu’il s’en est aperçu par une question piège que ke sosie n’a pas pu répondre, là OUI, félicitations à lui. Il s’est montré plus intelligent que ces idiots qui sont au pouvoir actuellement.

  5. Bernard Nkogue dit :

    Dites plutôt que « la françafrique » siégera à l’ONU. C’est beaucoup plus vrai ainsi. Autre chose : cette même France a définitivement perdue le Mali qui risque de se tourner aussi vers la Russie comme la Centrafrique.

    Nous, on ne peut pas le faire, puisqu’au pouvoir règne les fidèles serviteurs de Paris, tout comme actuellement au Tchad.

  6. jean jacques dit :

    Votre haine va vous tuer tous y compris les faux opposants.

  7. Hugo dit :

    Sécurité au Gabon zéro.

  8. Jones dit :

    Pour quel changement dans l’assiette du gabonais lambda ?

  9. Ulys dit :

    Ou plutôt BONGOLAND au Conseil de Sécurité. Mdr.

  10. Bassomba dit :

    Félicitations à la diplomatie gabonaise et au chef de l’Etat Ali Bongo ONdimba.

  11. Roger dit :

    @Bassomba, a combien de francs CFA coûte ton post ? Inscrits-moi aussi dans cette association de louange au défunt assassin Ali Bongo Stp. Merci d’avance. Voici mon numéro de portable pour me joindre: 062345981202.

  12. Fille dit :

    Que le Gabon parle enfin de sa propre voix au conseil de l’ONU est une bonne nouvelle en soi. Ca prouverait la souveraineté reconnu de notre pays, à condition qu’il ne se contente pas de voter comme on le lui demande. Le Gabon semble se chercher ces derniers temps, entrée dans le Commonwealth, nouveaux partenariats, et maintenant cette voix à l’Onu. Misons que ce sera pour servir ses propres intérêts et ceux de l’Afrique et non pour être une variable d’ajustement pour des intérêts autres. Le temps est l’autre nom de Dieu !

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