Après deux ans passés à la tête de l’Organisation patronale des médias (Opam) et quelques jours après sa nomination aux fonctions de conseiller spécial du président de la transition, chef de département communication à la présidence de la République, Télesphore Obame Ngomo a reçu, le 4 octobre, l’hommage de ses pairs et leurs souhaits pour la réussite dans son nouveau challenge.

Le président sortant de l’Opam et conseiller spécial du président de la transition, chef de département communication à la présidence de la République, Télesphore Obame Ngomo, le 4 octobre 2023. © Gabonreview

 

La mobilisation était exceptionnelle et l’instant solennel, mais sobre. Dans une salle d’hôtel de la capitale gabonaise revêtue de ses plus beaux atours, les membres du Parlement, ceux de la Haute autorité de la communication, le représentant du ministre de la Communication et les professionnels des médias, ont honoré le 4 octobre 2023, l’invitation de l’Organisation patronale des médias (Opam). Il était question de célébrer ensemble la fin du mandat de leur président, Télesphore Obame Ngomo, ainsi que sa promotion au poste de conseiller spécial du président de la transition, chef de département communication à la présidence de la République.

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Pour le secrétaire général de l’Opam, Jean-Yves Ntoutoume, cette réjouissance était une occasion de fierté et une raison profonde de remercier très vivement les nouvelles autorités du pays. «En libérant notre pays, le Comité pour la transition et la restauration des institutions a, entre autres, dénoncé ces personnes sans légalités qui géraient le pays ces dernières années. C’est l’occasion pour l’Opam pour rendre un vibrant hommage au CTRI pour cette grande œuvre de salubrité publique qui a libéré notre patrie, sans heurts, ni effusion de sang», a-t-il déclaré.

Après un mandat de deux ans, de septembre 2021 à septembre 2023, jonché d’embûches, mais qui n’a pas empêché le bureau présidé par Télesphore Obame Ngomo, de conduire un travail de moralisateur de la vie publique et de dénonciation de certaines pratiques imposées au sommet de l’État par le pouvoir déchu, le président sortant de l’Opam garde l’espoir d’une éclosion de la presse gabonaise à l’heure de la transition en cours.

«Maintenant que le président de la transition a fait l’honneur à notre corporation en me nommant à ces côtés, en qualité de conseiller spécial, chef du département communication à la présidence de la République, où je peux sugrer ou porter des projets qui visent à relever le monde des médias, nous pouvons croire à l’avènement des jours heureux», a affirmé Télesphore Obame Ngomo, non sans remercier le président de la transition pour la marque de confiance portée à sa modeste personne.

Vérité et liberté, des principes chers à Télesphore Obame Ngomo

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Si d’aucuns pensent ou craignent que sa promotion auprès du président de la transition puisse compromettre son attachement aux principes de vérité ou de liberté qui lui sont reconnus, l’auteur de la célèbre chronique, «Le débat de Missele Eba’a», a saisi l’instant pour rassurer quant à la constance de ses principes comme jadis. Il n’a pas manqué d’exhorter ses confrères au respect de la dignité d’autrui. «La liberté, oui, la liberté de dire tout en valorisant l’intelligence des situations. Dire quand c’est nécessaire, indispensable ou fondamental. Chers confrères, la liberté de dire que nous revendiquons ne doit pas s’opposer à la vérité ou à la dignité d’autrui. Il n’est pas rare de m’entendre partager la pensée du chef de l’État sur la place et le pouvoir des médias dans l’alignement des autres pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire)», a souligné Télesphore Obame Ngomo.

En effet, pour le conseiller spécial du président de la transition, chef de département communication, la presse doit pleinement jouer son rôle, éduquer, conseiller et orienter les populations et les dirigeants. C’est à ce niveau que l’Opam doit jouer sa partition, estime-t-il. «Chers confrères, soyons conscients de notre force et soyons des forces vivantes et ambitieuses dans notre pays en cette période cruciale de la transition. Nous devons être des maîtres à penser dans notre pays en pleine mutation. Et je me ferai toujours le plaisir d’être votre ambassadeur auprès du chef de l’État pour que la place des médias ne soit plus simplement protocolaire. Pour ce faire, nous devons rester dignes en nous accrochant aux principes qui conduisent à l’éthique qu’impose notre métier», a-t-il préconisé.

 

 
GR
 

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