Le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, vient de prendre part à deux réunions de l’Organisation des pays exportateurs de Pétrole (Opep) les 3 et 4 janvier derniers. La première de ces deux réunions des ministres a débouché sur l’élection du Koweitien Haitham Al-Ghais au poste de secrétaire général de l’Opep. Ce dernier a reçu les vives félicitations du Gabon par la voix de son ministre du Pétrole.

Vincent de Paul Massassa lors de la réunion de l’Opep, le 4 janvier 2021 à Libreville. © D.R.

 

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a un nouveau secrétaire général. Il s’agit de Haitham Al-Ghais qui a été élu à l’unanimité le 3 janvier, à l’issue d’une réunion en visioconférence à laquelle a pris part le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa. Le Koweitien qui représente son pays en qualité de gouverneur au sein de l’Opep remplace le Nigerian Mohammed Barkindo qui aura passé six ans à ce poste. Ce dernier devra céder son poste au secrétaire général élu le 1er août prochain. Le Gabon par la voix de son ministre du Pétrole se satisfait de cette élection et surtout de la cohésion au sein de l’Opep en cette période difficile marquée par les effets du Covid-19.

Haitham Al-Ghais, le nouveau secrétaire général de l’Opep. © D.R.

Le 4 janvier, les pays membres de l’Opep ont élargi leur réunion aux non membres, dans le cadre de ce qui est communément appelé l’Opep+. L’analyse du marché pétrolier international et les stratégies pour maintenir le prix du baril à un niveau acceptable étaient les principaux points évoqués. L’analyse fait ressortir que le marché se comporte plutôt bien malgré la nouvelle secousse causée par la recrudescence des cas de Covid-19 et l’apparition du variant Omicron. Aussi, l’Opep et ses alliés ont-ils maintenu l’augmentation progressive de la production amorcée il y a peu.

Comme en décembre et durant ce mois de janvier, l’Organisation devra augmenter sa production de 400 000 barils . Une décision qui permet à plusieurs pays ayant souffert de la baisse drastique initiée au plus fort de la crise sanitaire pour remédier à la dégringolade du prix du baril. Alors que le baril était descendu jusqu’à 20 dollars, l’Opep et ses alliés ont pris la décision courageuse de réduire la production. Une décision qui a porté ses fruits. Le prix du baril a repris ses couleurs grâce à la réduction de la production pour culminer aujourd’hui à plus de 70 dollars.

 
GR
 

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