N’étant pas parvenu jusqu’à lors à faire reconnaître officiellement le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) comme la nouvelle appellation du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) dont Michel Menga M’Essone assure être le seul président statutaire, Alexandre Barro Chambrier a récemment vu sa demande de cessation de trouble rejetée par le tribunal de première instance de Libreville.

Michel Menga est officiellement le président statutaire de RHM dont la mutation en RPM n’a pas encore été validée. © D.R.

 

Et de deux en faveur de Michel Menga M’Essone. L’actuel ministre de la Culture a récemment été confirmé à sa place de président statutaire du RHM par le biais de la décision du tribunal de première instance de Libreville qui a débouté la demande en cessation de trouble déposée par Alexandre Barro Chambrier auprès de cette juridiction. En février dernier, le président du RPM avait déjà déchanté après la reconnaissance par le ministère de l’Intérieur des résolutions du congrès dit de clarification organisé par Michel Menga pour le compte du RHM, en janvier 2021, à Libreville.

Alors qu’il comptait sur la justice pour trancher définitivement et en sa faveur le litige qui l’oppose depuis plusieurs mois avec son ancien compagnon de l’opposition, en reconnaissant notamment le Rassemblement pour la patrie et la modernité comme la nouvelle appellation du Rassemblement Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier s’est vu répondre qu’il n’a pas droit d’agir. Explication : le parti RPM dont il est le président «n’a pas encore d’existence juridique». En clair : les résolutions du congrès extraordinaire tenu du 5 au 7 avril 2019 au terme duquel le RHM était censé se muer en RPM n’ont pas été validées par les autorités compétentes deux ans après.

Ainsi, seul le parti présidé par Michel Menga, l’actuel RHM, est officiellement reconnu. En possession du récépissé de dépôt délivré par le ministère de l’Intérieur, le 23 décembre 2019, Alexandre Barro Chambrier ne devrait pas laisser les choses en rester là. Il devrait faire appel de la décision du tribunal de première instance. L’affaire est donc loin d’avoir connu son épilogue.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Un ex pdgiste devenu opposant d’opérette intente un procès à un traitre devenu ministre de la bongocratie.
    Qui va gagner dans ce duel de lilliputiens ?

    On s’en fout !

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