Les ONG Bénédicte Cantal et Espoir de Montalier ont organisé, le 23 avril à Libreville, un atelier sur l’«Adoption des enfants au Gabon». Une rencontre au cours de laquelle organisateurs et participants ont relevé la dure réalité de l’adoption des orphelins, pas très en vogue dans le pays.

Les membres des ONG Bénédicte Cantal et Espoir de Montalier après l’atelier sur l’«Adoption des enfants au Gabon», le 22 avril 2021 à Libreville. © D.R.

 

L’«Adoption des enfants au Gabon» était au cœur d’un atelier organisé par les ONG Bénédicte Cantal et Espoir de Montalier, le 17 avril à Libreville. Une question qui, selon les deux ONG, nécessite l’implication des pouvoirs publics, experts et société civile. Alors que le Code de l’enfant au Gabon recommande une prise en charge de l’enfant âgé de 0 à 18 ans, la responsable de l’ONG Bénédicte Cantal a mis en lumière une triste réalité dans le pays.

«Selon les recommandations du code de l’enfant, ce dernier doit être gardé dans un centre d’accueil durant trois mois. Mais malheureusement la réalité est autre, car après trois mois l’enfant doit être adopté. Ce qui est rarement le cas», a regretté Yasmine Mara Bila, rappelant que  «l’enfant est appelé à vivre dans un milieu familial».

L’atelier a également mis un accent particulier sur le rôle des centres d’accueils des enfants. «Cette rencontre nous a permis d’avoir un certain nombre d’éclairages notamment pour les promoteurs qui œuvrent au quotidien avec les orphelins», a indiqué la présidente de l’ONG Malachie. «L’atelier nous a également permis de comprendre le rôle de ces structures d’accueil qui doivent travailler avec les institutions en charge de l’enfant», a affirmé Gwenaëlle Simbi.

Pour la directrice générale des affaires sociales, il faut adapter cette vision aux réalités locales. «Nous ne pouvons pas nous reposer sur le financement de l’Etat, il faut également voir du côté des partenaires sociaux. Concernant l’éducation, il est préférable de signer des conventions avec le ministère de l’Éducation nationale pour que les enfants adoptés ou orphelins soient prioritaires dans le choix des orientation», a conclu Olga Nadine Embinga.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Paul Bismuth dit :

    Ils sont déjà nombreux à ne pas assumer leurs enfants biologiques.

  2. idiata idiata dit :

    Si ce n’est pas une pratique courante, alors ce n’est pas le moment de d’activer ce genre de pratique. meme si il y a qqs poches/foyers des enfants abandonnes. si les adoptions sont encouragees et vu comme une oportunite, les jeunes gabonaises feront des enfants avec ou sans consentement avec des partenaires multiples…. et les abandonner dans la rue. surtout si le partenaire voulait juste s’amuser, se vanger, etc…
    ceci doit pas etre soutenu la vie de l’adoption dans notre pays.plutot le Gouvernement doit le faux gouvernement doit ce sacrifice et doit promouvoir l’education des gabonais. le Gabon est un petit Pays voyons> l’adoption au Gabon, on en devrait meme pas en parler svp. Ne nous calquer pas des choses d’ailleurs. Education, education education education education education education education des jeunes gabonais…. pour un Gabon descent. pour une societe intellectuelle. c’est ce que brule le pays des hommes des femmes qui font des enfants apres reflection et un carnet familiale consenti.
    Merci

    • Vmoo dit :

      Donc vous pensez sincèrement et avec conviction que l’adoption d’un enfant au Gabon inviterais les personnes irresponsables qui abandonnent leurs enfants , à faire plus d’enfants, parce qu’il sauraient qu’ils vont finalement avoir une famille?
      Et bien laissez moi vous dire que j’espère bien que vous êtes une des seules personne du gabon à penser de cette manière.
      Il est honteux de penser comme vous le penser, parce que vous pensez réellement que quelqu’un assez méchant et bête pour pouvoir abandonner un enfant, aura l’intelligence de penser comme une personne éduqué que ce soit au Gabon ou dans n’importe quel pays du monde, laissez moi vous dire que ce ne sera JAMAIS le cas.

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