Membres de l’Association gabonaise des artistes (Assaga) et de la Corporation des artistes réunis (Car), une coalition d’artistes réclamant les droits d’auteur a décidé de traîné le Bureau gabonais des droits d’auteur (Bugada) en justice. Le tribunal de première instance de Libreville a renvoyé l’audience a au 20 juillet.

Le Bugada et les artistes se retrouveront au Palais de justice le 20 juillet. © D.R.

 

Les artistes membres du Bureau gabonais des droits d’auteurs (Bugada) réclament le paiement de leurs droits. Disant avoir épuisé certaines voies de recours sans avoir eu gain de cause, ils ont décidé de porter plainte contre le Bugada dans l’espoir d’entrer en possession de leur dû. Membres de l’Association gabonaise des artistes (Assaga) et de la Corporation des artistes réunis (Car), ces artistes qui dans ce combat contre le Bugada forment une coalition, assurent que les deux derniers ministres de tutelle avaient demandé au Bugada de régler la question financière sans qu’il ne s’exécute. A en croire ces artistes, cette situation perdure depuis 2017. D’où le recours au tribunal de première instance de Libreville.

Convoqués le 6 juillet au Palais de justice pour l’audience d’ouverture, la Coalition d’artistes et le Bugada se sont présentés mais l’audience a été renvoyée au 20 juillet, compte tenu de certains manquements observés. Un renvoi qui ne douche cependant pas l’espoir des artistes qui estiment que la direction générale du Bagada qui est censée gérer leur manne financière, doit répondre de ses actes. «Pour beaucoup c’était impossible d’amener le Bureau gabonais des droits d’auteur à la barre. Les revendications sont possibles. Nous sommes dans un Etat de droit», a déclaré au sortir de l’audience, le secrétaire général du Car, Pierre Redambo. Dans cette affaire, Airtel Gabon et Gabon Télécom, deux maisons de téléphonie mobile, sont également cités.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Grégoire Ndong dit :

    Allez au palais de justice, et jetez un coup d’oeil sur les drapeaux au dessus de la toiture. Vous verrez l’état lamentable de ces drapeaux à l’image de l’état réel de notre justice aujourd’hui.

    A moins qu’ils aient déjà retiré ces drapeaux complètement en lambeaux…

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