L’atelier de validation du cadre de durabilité et de redéfinition de la stratégie de plaidoyer pour la formalisation de la plateforme APOI-Gabon s’est tenu le 7 février à Libreville. Les travaux visaient enrichir, finaliser et adopter en plénière le draft du cadre de durabilité de cette plateforme qui vise à réduire la déforestation des forêts tropicales d’Afrique occidentale et centrale liée à la production de l’huile de palme.

Les participants à l’atelier, le 7 avril 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Membre de l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique (APOI), le Gabon est engagé dans le processus de formalisation de cette plateforme sur le plan national. C’est dans ce cadre que s’est tenu le 7 avril à Libreville, l’atelier de validation du cadre de durabilité et de redéfinition de la stratégie de plaidoyer pour la formalisation de la plateforme APOI-Gabon. L’APOI est partenariat public-privé associant la société civile et qui a pour but principal de réduire la déforestation des forêts tropicales d’Afrique occidentale et centrale liée à la production de l’huile de palme.

La plateforme nationale APOI-Gabon apparait ainsi comme un outil de soutien à la durabilité de la filière qui, pour des raisons stratégiques et opérationnelles, doit être constante. Cependant, deux facteurs identifiés au cours de l’évaluation des capacités de la plateforme APOI- Gabon peuvent entraver la viabilité de celle-ci : l’absence de reconnaissance juridique et la faible capacité à mobiliser des fonds. Pour tenter d’y remédier, la Phase 3 de l’Initiative APOI au Gabon met l’accent sur l’institutionnalisation et la durabilité financière de la plateforme à travers le plaidoyer portant sur la formalisation, l’élaboration participative et la mise en œuvre d’un cadre de durabilité.

D’où l’atelier organisé par Brainforest en partenariat avec le Worldwide Fund for nature (WWF) et le ministère de l’Agriculture, avec le soutien technique et financier de Proforest. Ces travaux visaient à présenter, enrichir, finaliser et adopter en plénière le draft du cadre de durabilité de la plateforme ; identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre pour soutenir et renforcer le plaidoyer pour l’institutionnalisation de la plateforme ; mettre en place un comité chargé de conduire le plaidoyer auprès du ministère de l’Agriculture.

«Au cours de cet atelier, nous avons eu à valider le cadre de durabilité de la plateforme et mettre en place une stratégie en vue de la légalisation de celle-ci. En ce qui concerne la durabilité, il s’est agi de définir les actions pour la pérennité de la plateforme, les actions opérationnelles, les aspects financiers, mais aussi, travailler pour la légalisation de la plateforme à travers son point focal technique», a expliqué le coordonnateur business et biodiversité du WWF Gabon. «Lorsqu’il y a une plateforme, un cadre de dialogue de gouvernance, cela sous-entend un espace de discussions et la mise à disposition d’informations. Cette plateforme est donc un cadre de communication adéquat. Et c’est à ce titre que nous voulons que cette plateforme soit pérenne», a ajouté Eugène Ndong Ndoutoume.

 

 
GR
 

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